Bob C s’attaque à Yvenert Foesther Joseph, ce dernier le recadre en se questionnant sur l’origine de sa richesse
(TripFoumi Enfo) – Avec la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’accès à certaines informations est devenu de plus en plus facile pour plus d’un. Ces technologies donnent aussi la possibilité au grand public d’assister à des scènes de prise de bec entre de grandes personnalités dans le monde, notamment en Haïti. C’est ainsi que la presse haïtienne s’est transformée, durant ces cinq dernières années, en un ring de boxe où des journalistes s’affrontent à coups de paroles et de répliques, soit sur les ondes ou sur Internet. Le dernier spectacle en date est celui du journaliste Roberde Céliné qui s’en est pris à Yvenert Foesther Joseph, PDG de la Radio Sans Fin (RSF), quelques jours après une déclaration de celui-ci concernant le PDG de la Radio Caraïbes FM, Patrick Moussignac. Après les propos de Bob C, Yvenert a rétorqué en se questionnant sur la provenance de la richesse du Léogânais.
Après son intervention, dimanche dernier, sur les ondes de la Radio BBJ internationale, dirigée par le lanceur d’alerte John Colem Morvan, Yvenert Foesther Joseph est devenu la cible du journaliste Roberde Céliné dit Bob C, travaillant à la Radio Caraïbes FM. Ce dernier, dans un message circulant sur les réseaux sociaux, accuse Yvenert, lui, ancien journaliste de la Radio Caraïbes FM, de faire alliance avec d’autres personnes pour « cracher » sur Patrick Moussignac, PDG de la Radio Caraïbes FM. L’homme ayant 27 ans de carrière dans la presse haïtienne à son actif, dans ce message où presque toutes les phrases laissent à désirer, se dit étonné d’entendre des accusations concernant son patron, Patrick. « Mw tuju dil m ap redi l ankor, mw fè 27 ans ak Patrick ak tout fanmi Moussignac la, mw sezi tande moun kap jèbèdè sou li (sic) », a écrit celui qui serait, selon certaines révélations, de connivence avec un chef de gang logeant dans la rentrée Sud de la capitale haïtienne.
Roberde Céliné, qui a travaillé aux radios Zénith et Megastar, se vante d’être aussi millionnaire comme son patron. « Patrick se yon grannèg, mw se yon grannèg tou, li se pdg, mwn tou se pdg 3 ti antrepriz, li milyonè, mw milyonè tou, malgré milyonè pam nan se an goud, tout ekri minm jan », a fait savoir le présentateur du journal « Premyè Okazyon ». Il a, par ailleurs, lancé des flèches (enflammées) en direction d’Yvenert Foesther Joseph. « Tanpri padone Yvenert paskel deraye sil ka desann nan ma labou santi saa, antouka, les Oiseaux de même plumage volent toujours ensembles », a gribouillé Bob C dans une langue à peine compréhensible. On dirait du créole, mais bon …
Le PDG Yvenert Foesther Joseph n’a pas tardé à réagir. Dans un message posté sur sa page Facebook, il a directement répondu à Roberde Céliné, appelé aussi par certains internautes « Mèt Tibòb ». L’ancien directeur adjoint de la Radio Caraïbes FM, en l’occurence Yvenert Foesther Joseph, a décidé de revenir sur son intervention concernant Patrick Moussignac tenue dimanche dernier. « Mwen pa krache sou zèv Patrick Moussignac. Mwen di, m te nan liy ak li ap tann Dimitri pou piblisite. Mwen pat di li t al vòlè, ni al fè magouy », a précisé le PDG de la Radio Sans Fin.
Yvenert, connu aussi pour ses positions tranchantes sur certains sujets politiques, en a profité pour questionner la provenance de la richesse de son ancien collaborateur. « Mwen kite Caraïbes ak tit direktè jeneral adjwen. Mwen t ap touche 75 mil goud. Ou pa janm direktè nan espas la. Ou pa janm gen gwo salè. Kote w jwenn lajan ki fè w milyonè a ? » s’est questionné le journaliste de carrière, tout en révélant que Bob C recevait, à cette époque, à peine 35 mille gourdes comme salaire contrairement à Marc Anderson Brégard, directeur général, qui recevait 100 mille gourdes.
Au cours d’une émission spéciale présentée par John Colem MORVAN où les journalistes Thériel Thélus, Azaël ALDAJUSTE et l’animatrice Lynn Alex ont été invités, Yvenert Foesther Joseph, dans une intervention, avait révélé que lui et Patrick Moussignac étaient partis rencontrer Dimitri Vorbes, responsable de la Sogener, pour une question de publicité. Par la même occasion, il avait indiqué que des journalistes comme Guerrier Henri et Garry Pierre Paul Charles avaient continué à réclamer de l’argent relatif au contrat publicitaire de la part de Dimitri alors que ce dernier se trouvait en exil.