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Rétablissement des modes de Gouvernance vers la renaissance d’Haïti

(TripFoumi Enfo) – Après le cataclysme du 12 janvier 2010, beaucoup de pertes en vies humaines ont été enregistrées, des infrastructures ont été anéanties et la destruction massive de la production agricole a été observée. Hormis ces faits susmentionnés, le taux de croissance du PIB réel fut autour de -3.8% tandis qu’en 2021, il a été de -1.8% ; aujourd’hui, en 2022, on anticipe un taux de croissance réel du PIB de -0.4%. La régression vertigineuse se poursuit.

L’anticipation faite par les décideurs prouve grandement combien L’Économie haïtienne est en faillite. Tenant compte de la crise qui prévaut dans le pays, le taux de croissance réel du PIB est inexistant, aucune probabilité de réalisation des perspectives économiques positives pour l’année 2022.

Toutefois, il convient de noter que les crises influent toujours négativement sur une Économie donnée et c’est bel et bien le cas de celle d’Haïti. Donc, en raison de ce marasme multidimensionnel que connaît Haïti, tous les indicateurs macroéconomiques sont au point mort.

En considérant les trois (3) secteurs, primaire, secondaire et tertiaire, si nous faisons une analyse historique de ces trois (3) secteurs en question, nous pourrons sans nul doute avoir une idée de l’évolution de l’activité économique au sein desdits secteurs.

Le secteur primaire est en baisse, car il n’y a pas vraiment de production agricole, pareil pour le secteur secondaire, les exportations de la branche Sous-traitance chutent. En ce qui concerne le secteur tertiaire, on constate une légère différence en raison du fait que les Banques et les transactions immobilières continuent de gagner des profits faramineux.

Ainsi, la valeur ajoutée venant de ces trois (3) secteurs est en baisse, et le Produit Intérieur Brut (PIB) pour les quatre (4) dernières années est en chute libre.

Comment peut-on redresser la barre ?

Pour redresser la barre, il faut, d’une part, qu’il y ait un retour à la normalité, soit un rétablissement des cinq (5) modes de Gouvernance, à savoir la Gouvernance Politique, Institutionnelle, Économique, Technologique, et Environnementale. D’autre part, la priorité doit être surtout accordée à “la Gouvernance Économique”, cette dernière s’avère d’une importance capitale pour tout peuple désireux d’emprunter la voie du développement, car un pays qui ne produit pas est appelé à disparaître.

Michaëlle PARAISON
Économiste

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