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Jean Charles Moïse convoque, le peuple répond présent dans les rues

(TripFoumi Enfo) – Depuis environ 10 ans, sur la scène politique haïtienne, un nom résonne fort. Lequel ? Jean Charles Moïse. Depuis le 22 août dernier, l’originaire de Milot se livre dans un combat contre la cherté de la vie et les banques commerciales qui, de son avis, se sont lancées dans des manœuvres mesquines pour extirper le dollar de la poche des éléments de la classe moyenne haïtienne. Le mercredi 7 septembre 2022, à l’appel de l’ancien Sénateur de la République, plusieurs milliers de citoyens sont descendus dans les rues pour exprimer leur ras-le-bol face à la situation dégradante du climat socio-économique et politique du pays. Une nouvelle démonsration de force de l’originaire du Nord sur le macadam.

Langaj

Quand Jean Charles Moïse convoque, le peuple répond présent, constate-t-on. Au fur et à mesure, l’ancien étudiant de l’Université Adventiste confirme son pouvoir de convocation sur la scène politique haïtienne. Sous un soleil de plomb, plusieurs communes du pays ont assisté à la colère de milliers de manifestants. Leurs principales revendications restent la révision à la baisse du taux de change, la baisse des prix des produits de première nécessité, la cessation des actes d’insécurité et, par dessus tout, le départ d’Ariel Henry, le cynique, du pouvoir. Ils ont réclamé aussi la fin du sytème politique exclusif.

Si plus d’un avait pensé que le leader du parti politique Pitit Dessalines allait briller par son absence, en raison des menaces qui planaient sur sa tête, le père de six enfants, contre vents et marées, était bel et bien au milieu de la foule sur le macadam dans le cœur de la capitale haïtienne. Entouré de ses partisans, vêtu d’un t-shirt rouge, Jean Charles Moïse, devant les caméras des journalistes, ne jure que par la mobilisation pour faire tomber le système politique, en passant par le départ d’Ariel Henry. C’est un combat, dit-il, qu’il va mener jusqu’au bout.

Avant le lancement de cette série de manifestations dans le pays, le nom de Jean Charles Moïse a été cité comme celui qui occuperait, à travers le ministre de l’Intérieur, Litz Quittel, un poste dans le gouvernement actuel. Au cours de la tenue d’une multitude de manifestations, sous le leadership de M. Moïse, une vague de dénonciations venant des matoutous politiques font croire que l’ancien maire de Milot aurait reçu de l’argent du ministre de l’Intérieur et des colléctivité territoriales pour organiser des mouvements contre Ariel Henry. Malgré tout, Jean Charles Moïse n’a pas lâché prise dans son combat.

L’opposant farouche au pouvoir en place, droit dans ses bottes, annonce, au lendemain du 7 septembre, la poursuite du combat politique. « Si Ayiti paka paradi pou nou tout, li ap yon lanfè pou nou tout », a martelé le surnommé « Bombardier du Nord » en conférence de presse.

Langaj

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