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Violente manifestation à Petit-Goâve contre Ariel Henry, une partie du parquet incendiée

(TripFoumi Enfo) – Plusieurs milliers de Petit-Goâviens ont craché leur colère, ce mercredi 14 septembre 2022, sur le macadam, face à la décision du Premier ministre Ariel Henry et son gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers sur le marché local. La foule, en colère, a incendié une partie du Parquet de la ville et saccagé plusieurs autres entreprises dont des pompes à essence.

Pour une énième fois, la ville de Petit-Goâve a été en effervescence où d’innombrables citoyens ont investi les rues pour forcer Ariel Henry non seulement à se rétracter par rapport à sa décision d’augementer les prix du carburant, mais aussi pour lui demander de remettre sa démission avant qu’il ne soit trop tard. Les protestataires, furieux, criaient : “Si Ariel pa ale n ap mete dife”. Branches d’arbres et pancartes en mains, les citoyens protestaires ont donné une démonstration de force sur le macadam.

Des banques commerciales comme la Sogebank et la Unibank, plusieurs pompes à essence et des Tribunaux de Paix et de Première Instance ont subi la colère des manifestants. Des hommes, encagoulés, ont fait irruption à l’intérieur du Tribunal de Paix et jeté dans les rues des matériels de bureaux, puis les ont brisés. D’autres manifestants ont emporté quelques documents et matériels.

Violente manifestation à Petit-Goâve contre Ariel Henry, une partie du parquet incendiée

Avant la fin de cette gigantesque manifestation où plusieurs milliers de citoyens ont parcouru presque toutes les rues de la cité de Faustin Soulouque, des individus ont mis le feu à une partie du bâtiment logeant le Parquet de Petit-Goâve situé à la rue Républicaine. Pour le moment, on ignore le bilan des dégats matériels de cet acte traduisant un refus de voir Ariel Henry à la tête du pays.

Petit-Goâve est une ville située à 68 kilomètres au Sud de Port-au-Prince. Depuis le 22 août dernier, une série de manifestations sont organisées dans cette commune pour dénoncer la cherté de la vie, la hausse du taux de change et, par dessus tout, pour réclamer la démission d’Ariel Henry. L’augmentaion des prix du carburant ne fait qu’agresser les protestataires qui ont décidé de donner une réponse proportionnelle à la taille de son agression.

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