(TripFoumi Enfo) – Dans une grande douleur, Haïti gît comme une poule “legba”. Inimaginable ou indescriptible, la souffrance des Haïtiens. Presque tout est au point mort. Rues ensanglantées. Des villes bouillonnantes de peur. Une marche vers la mort. À l’aide, crient des âmes ! Nauffrage ? Où est passé le capitaine, si capitaine il y en avait ? Sous nos yeux, le pays meurt à petit feu.
Après deux semaines de “lòk”, le cri du peuple peine à être entendu. D’autres conditions de vie qu’il exige tout simplement. Le gouvernement, dirigé par un cynique, se bouche les oreilles, et nous laisse plonger dans l’abîme. Une autre semaine s’annonce difficile pour les Haïtiens. Trois jours de grèves, lundi, mardi et mercredi. Une semaine de barricades !
La tension commence à monter depuis ce week-end dans certaines zones de Port-au-Prince. Des tirs. Des pneus enflammés. La capitale bouillonne. Les revendications restent les mêmes. Suspension de la décision d’augmenter les prix des produits pétroliers et le départ du gouvernement, incapable d’apporter de réponses aux problèmes du pays.
Hinche, Petit-Goâve, Cayes, Léogâne, Jérémie, une bonne partie du pays est plongée dans le chaos. Rien ne fonctionne. À bas le kidnapping, le viol, l’assassinat ! La mobilisation pour exiger le départ de ce gouvernement criminel se poursuit.
