(TripFoumi Enfo)- Nous ne sommes plus l’élite dont parlait le sage Jean Price Mars dans ses écrits, depuis le jour où l’on nous a plongés dans un sommeil destructeur. Nous sommes infestés par des marionnettes sans conscience patriotique qui se laissent manipuler par la tombe blanchie qu’est le PHTK. C’est aussi le spectacle d’une classe moyenne zombifiée, animée par une perte de connaissance, plaidant pour une vie de luxe sans estime et sans identité humaine afin de noyer la masse dans une tornade obscure faite de misère couronnée d’âmes corrompues sur un boulevard sans issue.
Où sont passées les élites fortes et courageuses de cette patrie sans hommes d’État ? Que des constipés intellectuels à la fois boulimiques qui crâchent sur leurs diplômes en disant au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) que tout va bien, que tout est sous contrôle, en Haïti. Des traîtres pour sang. Encore des chiens sans queue. Quand est-ce que vous aurez l’élégance de maintenir droite votre anatomie haïtienne en refusant de vous mettre à la queue leu leu devant le colon et de dire que nous sommes des dessaliniens, de dire non à la complicité et à l’humiliation de la nation haïtienne ?
Arrêtez de penser comme eux, c’est de la constipation intellectuelle et une insulte à notre culture. Vous paralysez la jeunesse universitaire et la classe paysanne autant que votre langue paralyse votre cortex. Vous êtes des constipés intellectuels se cachant derrière vos CV à la satisfaction d’un égo démesuré.
À chaque fois que vous vomissez vos discours euphoriques pour claironner votre innocence, c’est toujours de la masturbation politique avec vos conjoints internationaux, avec beaucoup de strip-tease diplomatique pour abêtir les plus vulnérables, gangstériser notre territoire. Comme fils du peuple, d’une voix consternée, je vous l’ordonne : enlevez vos popotins de la table, vous êtes des constipés intellectuels. Vous êtes dépassés, maintenant place à ceux qui ont le courage et la volonté de dire non à l’intellectualisation du sous-développement.
Willy M. Jean JACQUES
