« La mort attire la mort, il suffit tout simplement d’allumer la mèche ». Il y a plus de 216 ans depuis que le père-fondateur de la nation, l’empereur Jean-Jacques Dessalines, avait prononcé ces paroles : « LIBERTÉ OU LA MORT ». À cette époque, nous étions encore esclaves dans les ateliers français. Il fallait un leader et un idéal pour nous sortir de là. Un idéal pour motiver les consciences, car la liberté ne se donne pas, mais se prend.
Pour interpréter la pensée de Flaubert dans la correspondance : « L’attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. Et nous ajoutons, la mort de Dessalines pèse encore sur le genre humain ». Quand nous observons la réalité d’aujourd’hui, bien que différente de celle qu’on a connue au temps des esclaves, la mort nous guète encore et pourtant nous sommes libres. Tout autour de nous, il y a le deuil, la haine, la jalousie, la rancune, l’égoïsme ; nous respirons la mort dans notre vivant.
« Liberté ou la mort » avait déclaré Dessalines, et il a pris la mort pour nous donner la liberté. Voilà que sa dette karmique est payée, donc nous n’avons plus à choisr entre être libres ou mourir. Depuis l’indépendance, nous avons tant tué, versé beaucoup de sang. S’il est vrai qu’à l’époque, il fallait un tel discours, “choisir de vivre libre ou mourir”, la situation de communication d’alors l’exigeait, mais aujourd’hui rien n’explique la raison de tuer nos frères et sœurs. Depuis lors, nous avons lancé tant de slogans : « Koupe tèt boule kay », « Pèlebren », « Zewo tolerans », « GNB », pour ne citer que ceux-là. Questionnons : Jusqu’ici, à quoi cela a-t-il servi en matière de développement ? Si ce n’est que tuer notre propre sang, pourtant nous sommes tous des anciens esclaves devenus libres.
Pour citer le Maître Wilson Senexant de l’ordre MERKABAH DES HAÏTIENNES/ HAÏTIENS DU NOUVEL ÂGE POUR L’ASSENSSION DE L’HUMANITÉ (OMHNAAH), au cours d’un rituel funéraire au profit de l’empereur Jean-Jacques Dessalines : « Pourquoi liberté ou la mort, pourquoi pas liberté ou l’amour? ». Car Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons unir les forces vives de la nation, nous avons besoin d’une autre révolution avec un idéal comme « Liberté ou l’amour »…
Il est vraiment temps de passer de la mort à l’amour, car, pendant trop longtemps, nous avons essayé avec la mort, la division, le « Chen manje chen », la haine etc. N’est-il pas le moment de parler d’amour, de réconciliation, d’unité, de « Un pour tous et tous pour un » ? Il est temps que chaque Haïtien et Haïtienne s’aime et aime son frère, sa sœur, au lieu de détruire le peu que nous avons, contruisons ensemble l’avenir avec nos maigres ressources. Il est vrai que l’amour est pour deux et plus encore, mais la souffrance ne se partage avec personne, ainsi quand une idée simple prend corps, il y a une révolution …
LIBERTÉ OU L’AMOUR !
Une idée à creuser.
