(TripFoumi Sport) – C’est l’une des choses qui avaient étonné les pays occidentaux, quand, le 2 décembre 2010, la nouvelle a été communiquée. “Pour la première fois, un pays arabe organisera la Coupe du monde de football” et c’est le Qatar qui a reçu le Graal pour 2022. Retour sur le déroulement de cette attribution à 17 jours du Coup d’envoi de la compétition.
Oui, la 22e édition du Mondial va être organisée au Qatar, pays du Moyen-Orient, ce qui est considéré comme l’un des plus grands scandales de l’Histoire où des accusations de pots-de-vin et autres soutiens fumants ont été relatés mais au final, il n’en était rien, car il n’y a eu quasiment aucune preuve matérielle de corruption.
Le Qatar n’avait surtout pas pu obtenir cette Coupe du monde par miracle, même si l’ancien président de la FIFA, Sepp Blatter et, avant lui, l’ancien président de l’UEFA, Michel Platini, l’avait reconnu, le Qatar avait “le plus mauvais dossier technique parmi les cinq candidats : l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, les États-Unis et le Qatar” qui étaient en liste pour cette Coupe du monde et pourtant, c’est bien le pays du Golfe qui a gagné le gros lot.
Sur les 24 membres votants (COMEX de la FIFA), issus des différentes confédérations, un système qui ne sera plus en exécution, car la FIFA est revenue à son système initial : chacune des 209 Fédérations a droit de suffrage, ils ont voté le Qatar en tête de chacun des 4 premiers tours de vote (avec chaque fois 10 ou 11 votes) avant… d’en rafler subitement 4 de plus lors du tour final… au détriment des USA : 14 voix contre 8… au lieu du 10-12 présumé.
Le vote est secret mais le Français, Michel Platini, ancien président de l’UEFA, n’a pas caché avoir voté pour le Qatar. Ce qui avait alimenté le scandale, car 9 jours avant la décision de la FIFA en faveur du Qatar, Platini était reçu à l’Elysée par le Président français Nicolas Sarkozy, et la discussion centrale était basée sur le choix du pays arabe qui a choisi de racheter le Paris Saint-Germain pour le faire devenir un grand club un an plus tard.
Outre cette question du marchandage de votes, d’autres scandales ont éclaté, comme par exemple, la FIFA qui avait octroyé à Al Jazeera (une chaîne de Télévision Qatarie), et pour 300 millions de dollars, les droits des Coupes du Monde 2018 et 2022 sans oublier cette histoire du 1er décembre 2010, la veille du vote où la FIFA avait décidé d’attribuer un bonus individuel de 200.000 dollars à chaque votant.
Mais au-delà des aveux, les preuves restent rares et celles qui sont palpables, c’est que le Qatar a gagné au vote pour organiser l’événement footballistique le plus populaire au monde. D’autant plus que le Qatar a bien la capacité pour accueillir la compétition avec des stades prévus qui seront tous équipés d’une technologie révolutionnaire.
