Haïti

ARGUMENT – CONTRE ARGUMENT

(TripFoumi Enfo) – En démocratie, le peuple est appelé à déléguer son pouvoir à quelqu’un pour le représenter par le biais d’un vote. Celui-ci est censé être l’expression d’une confiance, le mot est un peu fort, en la personne déléguée ou en son programme qui paraît le plus à même de combler les attentes du peuple. En Haïti, on devrait pouvoir s’exprimer librement au travers des élections et bénéficier des vrais résultats du scrutin. À défaut de cette entité démocratique, qui est souvent piétinée chez-nous en Haïti, à savoir le VOTE, certains acteurs de la vie politique, se donnent le droit, parfois, très souvent, une récurrence qui est en train devenir une tradition, de choisir nos représentants quand, selon eux, ça va mal.

Ce qui nous amène, dans la rédaction de TFE, à vous proposer cette petite rubrique qui vous invite à opiner librement sur un sujet proposé en fournissant des arguments, et bien-sûr, vous aurez des contre-arguments de la part de vos homologues lecteurs.

Les Haïtiens sont en panne de repères, vivant dans un pays où rien ne fonctionne, mais ce n’est pas le pire. Ils sont constamment guettés par le malheur. Vous seriez étonnés de constater que vous n’avez pas assez de papier ni d’encre pour énumérer tout le tort que les politiciens haïtiens ont causé à ce pays. En choisir un pour guider la nation vers la gloire qui est la sienne devient la chose la plus improbable qui soit. Le peuple n’a plus confiance. Fatigué, désabusé, dépouillé ; il voit le mal partout. Qui de ceux qui s’offrent à lui est véritablement le bon ?

Pour son deuxième numéro, ACA (ARGUMENT – CONTRE ARGUMENT) vous propose Jean-Charles Moïse.

Jean-Charles Moïse est né le 20 avril 1967, à Milot. Selon les informations disponibles, il a effectué ses études à l’école nationale de Milot et au lycée Philippe-Guerrier au Cap-Haïtien. Après ses études classiques, Moïse rentre à Port-au-Prince où il fait une première partie de ses études universitaires à l’Université Adventiste de Diquini d’Haïti, UNAH, en Sciences Comptables. Ensuite, il se rend à Cuba pendant la période du coup d’État pour des études en Communication Politique à « Centro del Instituto Para América Latina ». Il arrive en troisième position à l’élection présidentielle haïtienne de 2015 pour la plateforme « Pitit Desalin » avec 14,3 % des suffrages, mais le scrutin est annulé pour cause d’irrégularités. Il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle de novembre 2016 ; il réunit cette fois 11,0% des suffrages.

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