(TripFoumi Enfo) – La proposition de sortie de crise du secteur privé haïtien n’a pas fait l’unanimité. La Société du Rhum Barbancourt S.A (SRB) se démarque et dénonce. Elle s’en prend à des entrepreneurs qu’elle qualifie de contrebandiers et souligne qu’elle ne peut pas se mettre au même rang que certains hommes d’affaires délinquants, a-t-on appris, le vendredi 9 décembre 2022.
Dans un premier temps, la SRB a salué la démarche du secteur privé qui tente de trouver une fin à la crise qui ravage le pays. Cependant, dans un second temps, elle dit prendre ses distances de cette décision. « La signature de la note par la Présidente du CCIHC sans consultation préalable des membres du Conseil d’Administration tranche avec l’engagement en faveur de la démocratie et du pluralisme prônés par les signataires. En effet, à aucun moment, celle-ci n’a été soumise à l’appréciation des membres du CA qui n’ont pas, à notre connaissance, mandaté la Présidente à engager publiquement notre association », a-t-elle écrit.
Plus loin, l’institution critique des entrepreneurs contrebandiers qui se livrent dans des concurrences déloyales. « Certes, la SRB croit qu’un rédemption sincère est le premier pas vers le changement souhaité par tous les haïtiens. Cependant, la SRB ne peut accepter que les entrepreneurs qui, envers et contre tout, s’efforcent de respecter leurs obligations citoyennes envers l’Etat et la communauté soient mis au même rang que certains hommes d’affaires délinquants ».
D’un autre côté, la Société du Rhum Barbancourt S.A (SRB) souligne qu’elle est disposée à apporter sa pierre dans la refondation des structures de la société. Toutefois, cela doit être fait dans la transparence et le respect des principes participatifs, poursuit-elle. Elle fait également ses vœux à une solution à la crise et l’avènement d’une ère prospère sur le pays.
