Kemi Seba prévoit un rebondissement politique en Afrique contre l’impérialisme occidental cette année
(TripFoumi Enfo) – Le militant panafricaniste et anti-occidentaliste, Kemi Seba, annonce que l’année 2023 sera très mouvementée en Afrique, notamment dans la zone Franc. L’instigateur du discours contre le Françafrique espère que cette année soit la fin du joug de la France sur les pays de l’Afrique francophone et de l’emprise des pays occidentaux sur le continent africain.
Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, militant politique franco-béninois, ne recule pas dans sa lutte de front qui consiste à restaurer l’autodétermination des Nations Africaines. Convaincu de la cause pour laquelle il se bat de toute sa force depuis des lustres, le PDG de l’organisation Urgences Panafricanistes veut à tout prix une Afrique prospère, autonome et indépendante. Il dénonce, sans langue de bois, les dirigeants marionnettes de l’Afrique et salue tous les mouvements de révolte visant à renverser l’influence des Occidentaux sur le continent africain, notamment celle de la France et des États-Unis.
“Le seul futur départ qu’il y aura sera celui de ces présidents marionettes de la Françafrique. L’Élysée a installé ses pions. La nouvelle génération panafricaniste que nous sommes va les désinstaller. C’est une promesse”, a morigéné le leader à la défense des Noirs.
Comme tout vrai leader qui devrait avoir une capacité pour faire fleurir l’espoir de son peuple, Kemi Seba croit et insigne aux peuples africains en misant sur la jeunesse éclairée de l’Afrique, que l’année 2023 sera fort probable une année marquante dans les annales de l’histoire pour la conquête de l’auto-détermination des peuples africains.
“Il faut être très naïf, trop, beaucoup trop, pour penser que les coups d’États qui ont eu lieu au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, ne se reproduiront pas d’ici quelques mois dans les autres pays de la zone Franc”, a prévu le militant panafricaniste en ajoutant que “l’année 2023 sera mouvementée. Souvenez vous de ce propos”, a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
La ligne de bataille du leader de la structure Urgences Panafricanistes est claire, il ne s’inscrit pas dans la démarche de chasser certains colons pour rejoindre des autres. L’intérêt et la souveraineté des Nations Africaines sont avant tout le leitmotiv de sa lutte. Il veut que l’Afrique sorte du joug de la France, mais ne veut pas pour autant se plier sous l’influence de la Russie qui est vraisemblablement un allié de certains pays africains.
“La jeunesse afro veut rompre avec la francafrique qui a tué nos pères, cela ne signifie pas qu’elle veut avoir les russes comme colons. Nous l’avons déjà dit, la minorité qui brandit des drapeaux russes dans les manifestations est dans l’erreur mais n’en faites pas une généralité”, a-t-il précisé.
Être un leader, c’est avoir la capacité de rester cohérent face à un objectif de bataille dont on fait le sien et être prêt à lutter jusqu’au bout pour triompher. De son côté, Kemi Seba est prêt à assurer les frais pour matérialiser son rêve qui est de sauver l’Afrique du néocolonialisme.
“J’ai commencé mon activisme politique dans la rue, connu la prison, bien longtemps avant de devenir la voix audible que je suis aujourd’hui .Vos arnaques, vos pseudos pressions psychologiques et judiciaires ne sont à mes yeux que de l’urine de chat. Et je pèse mes mots”, s’adressant avec conviction à ses détracteurs.
Connaissant bien la littérature de la lutte des Noirs dans le monde, Kemi Seba se souvient toujours de la bravoure du peuple haïtien, en tant que première Nation nègre qui avait osé tout braver, chambardant ainsi le système colonialiste, esclavagiste et anti-ségrégationniste.
“…Je ne peux pas non plus passer sous silence quand on parle d’Afrique de l’Etat diaspora à travers Haïti qui, depuis la bataille de Vertières, a été persécutée, a été isolée, a été humiliée, a été asphyxiée par l’élite occidentale, et notamment plus particulièrement l’élite française et américaine qui aime voir notre peuple en bas dans cette région du monde”, a reconnu l’activiste panaméricain, lors de son intervention à Moscou contre la Françafrique et la politique impérialiste française en Afrique.