(TripFoumi Enfo) – Le président Salvadorien, Nayib Bukele, a assuré mercredi que le Salvador est devenu “le pays le plus sûr d’Amérique latine” et a souligné que désormais les jeunes “ne sont plus victimes” de violences.
“Comme vous le savez tous, El Salvador est devenu le pays le plus sûr d’Amérique latine et c’est facile à dire, mais cela n’a pas été facile et nous y sommes parvenus grâce au travail coordonné de l’ensemble du gouvernement”, a-t-il déclaré lors d’une conférence publique.
En 2010, lorsque le pays était gouverné par l’ancien président Mauricio Funes (2009-2014), la nation d’Amérique centrale avait enregistré près de 4 000 meurtres.
Bukele, qui n’a pas prévu d’espace pour les questions de la presse après son discours, a souligné qu’« il a été dit qu’au Salvador, il y a beaucoup de répression contre la jeunesse et ce que je dis, c’est que c’est vraiment le gouvernement qui a le plus investi dans la jeunesse ».
Par ailleurs, il a assuré que dans ce pays « les jeunes ne sont pas capturés », « on capture des criminels ».
« Les jeunes ne sont plus arrachés à leur famille par le deuil, par la mort, par le meurtre. Au contraire, nous avons maintenant la tranquillité d’esprit que nos enfants vont bien, que nos jeunes vont bien, que nos artistes, les dirigeants communautaires (…) vont bien”, a-t-il ajouté.
Le Salvador est dans un régime d’urgence qui a été approuvé fin mars de l’année dernière au Congrès après une escalade d’homicides attribués à des gangs et qui a fait plus de 6 100 détenus.
La mesure, prorogée dix fois, suspend des droits constitutionnels, comme la défense et l’inviolabilité des télécommunications, outre le fait que la détention administrative passe de 3 jours à 15 jours maximum.
Le Salvador a enregistré 496 homicides en 2022, soit environ 57% de moins que ceux enregistrés en 2021, selon des sources officielles.
Le nombre d’homicides en 2022 est le plus bas depuis que Bukele est devenu président en 2019, une année au cours de laquelle plus de 2 390 décès avaient été enregistrés, alors qu’en 2020, le nombre était de plus de 1 340 meurtres, attribués principalement à des membres de gang.
