ONU : le plan migratoire américain menace de porter atteinte aux droits humains fondamentaux

(TripFoumi Enfo) – Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a averti mercredi que le plan de contrôle de l’immigration des États-Unis pourrait violer les droits humains fondamentaux.
“Le droit de demander l’asile est un droit de l’homme, quels que soient l’origine des personnes, leur statut d’immigration ou la façon dont elles sont arrivées à la frontière”, a déclaré Türk dans un communiqué, notant que ces mesures vont “à l’encontre de l’interdiction des expulsions collectives et du principe de non-refoulement”.
L’entrée mensuelle de jusqu’à 30 000 personnes sera autorisée pendant deux ans, tout en renforçant les expulsions de ceux qui entrent illégalement. Türk souligne que ces mesures vont “à l’encontre de l’interdiction des expulsions collectives et du principe de non-refoulement”.
Le principe international de non-refoulement garantit que nul ne doit être renvoyé dans un pays où il risque de subir des tortures ou des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Pour faire partie du quota, les candidats doivent s’abstenir de franchir la frontière des États-Unis, du Mexique ou du Panama. Ils doivent rester où ils sont et postuler à partir de là.
De plus, ils doivent réussir une enquête sur leur casier judiciaire, avoir un parrain aux États-Unis qui leur apporte un soutien financier et être vaccinés.
Toutefois, l’économie américaine est fortement dépendante de la main-d’œuvre étrangère et Biden avait promis dès son arrivée à la Maison-Blanche d’offrir un refuge aux demandeurs d’asile et de mettre fin aux politiques de Donald Trump contre l’immigration clandestine.