(TripFoumi Enfo) – Cette rubrique vous est apportée dans le but de vous soumettre les faits saillants de l’actualité de la semaine écoulée, allant du dimanche au samedi. Une suite d’informations s’étalant sur 7 jours pour vous aider à comprendre la réalité du pays. Est-ce que les choses se sont améliorées ou empirées ?
Voyons tout cela ensemble, sans commentaires.
Dimanche 22 janvier 2023
Malgré tout, la Police Nationale d’Haïti ne chôme pas. Dans le département du Nord, les Forces de l’ordre ont interpellé le narcotrafiquant notoire Jicson Jacques, alias Ezéchiel, vivant à Bas Aviation, localité dépendante de la Commune du Cap-Haïtien.
Lundi 23 janvier
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a annoncé avoir procédé à l’interpellation des nommés Nerly Joseph, Michel Sonel, Rousseau François, Claudin Mervil, dans la ville de Hinche. La PNH continue de mener ses opérations contre les bandits armés et les individus en contravention avec la loi.
Mardi 24
Une attaque armée à l’entrée nord de la capitale, notamment à Canaan, a fait au moins 5 morts. Plusieurs personnes en sont sorties blessées. Un mardi noir dans la localité de Canaan, dans la commune de Croix-des-Bouquets. Au moins cinq personnes ont trouvé la mort. Josué Jean-Pierre, ancien joueur de l’Aigle Noir, club de football haïtien, figure au rang des victimes. Plusieurs maisons ont été incendiées.
Mercredi 25
Deuil au sein de la police nationale haïtienne. Au moins 6 policiers tués et deux autres blessés par des bandits armés dans la commune de Liancourt. Les images choquent. 6 policiers ont été assassinés dans la commune de Liancourt, dans le département de l’Artibonite, par des bandits armés. Ces derniers ont humilié les cadavres des policiers en les filmant avec leurs armes de travail sur leur ventre.
Jeudi 26
L’opération consistant à “rechercher Ariel Henry” a failli atteindre son objectif. De retour au pays, le Premier ministre a dû passer par la petite porte à l’Aéoport pour esquiver une foule en colère qui l’attendait, rapporte la Radio Télé Métronome. Ariel Henry n’a pas pu se rendre au salon diplomatique de l’Aéroport Toussaint Louverture après son retour au pays. Accusé d’être incapable de diriger le Conseil Supérieur de la Police Nationale, il s’est rendu vite fait à l’aérogare Guy Malary.
Décidément, rien ne va plus, en Haïti. Quand ce n’est pas la population civile qui investit les rues et se fait entendre par n’importe quel moyen, ce sont les agents des forces de l’ordre. Ils le font tour à tour. En effet, selon ce qu’a rapporté la Radio Émancipation FM, la résidence officielle du Premier ministre, Ariel Henry est attaquée par des agents des forces de l’ordre en colère. Les évènements parlent d’eux-mêmes et expliquent pourquoi des policiers seraient en colère. Au cours de ce mois de janvier, environ une quinzaine de policiers sont déjà victimes des actes d’insécurité. La dernière goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est l’assassinat d’au moins 6 policiers à Liancourt, dans le département de l’Artibonite, le mercredi 25 janvier.
La Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) réagit suite à l’assassinat des 6 policiers à Liancourt. Dans une note acheminée à notre rédaction, le haut-commandement dit apprendre avec amertume les actes meurtriers que subissent les agents. Pour en apporter une réponse appropriée, Frantz Elbé a fait savoir que la PNH est en état d’alerte maximale, soulignant également que tous les policiers sont convoqués à leur poste d’affectation respectif.
Vendredi 27
Coup dur pour la ville de Léogâne. Mackendy D’Haïti, ancien candidat pour le poste de magistrat de cette commune et opposant au régime en place (PHTK), a été tué par balle.
Le Premier ministre de facto, Ariel Henry, s’est adressé à la nation haïtienne à la suite de l’assassinat de 6 policiers à Liancourt, suivi des mouvements de protestation des agents des Forces de l’ordre au cours de ces derniers jours. Dans un court message pré-enregistré, diffusé sur la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), le chef de la Primature dit condamner l’assassinat des policiers.
Samedi 28
Rappelons que différentes villes du pays ont enregistré des moments de tension, occasionnés par l’assassinat, notamment, de 6 agents des Forces de l’ordre à Liancourt, dans l’Artibonite. Leurs frères d’armes, encore vivants, ont manifesté leur mécontentement, leur colère vis-à-vis de leurs supérieurs qui semblent refuser de sévir contre le banditisme en Haïti. L’avenir s’assombrit un peu plus chaque jour.
