Haïti

L’impraticabilité des routes menant au « Kafou Rita » pendant la saison pluvieuse, un véritable casse-tête chinois pour les riverains

Les jours de cette période pluvieuse sont désastreux pour les usagers de « Kafou Rita » et les zones avoisinantes. Une saison qui, normalement, devrait être une source de bénédiction pour les habitants de la Plaine, zone réputée pour être cultivable, qui est devenue leur pire cauchemar à cause de l’eau et la boue qui paralysent la circulation, surtout à Clercine et Fleuriot, dans la commune de Tabarre. Avec des routes déjà difficiles d’accès en période sèche pour cause de poussière et tant d’autres maux, la calamité ne fait que se renforcer et les riverains ne savent pas à quel saint se vouer pour soulager leur tourment.

L’impraticabilité des routes menant au « Kafou Rita » pendant la saison pluvieuse, un véritable casse-tête chinois pour les riverains

Fissures prononcées et étendues, nids-de-poule, arrachements, orniérage, faïençage, désenrobage, affaissement de la chaussée sont quelques-unes des pathologies de voirie conduisant au « Kafou Rita ». La situation n’est pas différente en ce qui concerne la gare routière de Delmas 33 et Gérald-Bataille qui lutte aussi depuis des lustres contre ces éléments indésirables. Outre ces pathologies de trop, l’entretien des canaux remplis de boues et d’ordures est inexistant, ce qui rend très difficile le drainage des eaux de pluie et autres eaux qui finalement n’ont pas d’autres routes à emprunter que la voie de circulation et les chaussées, la défaillance des méthodes de lutte antiérosive, le manque d’entretien des pistes, l’agressivité du trafic et l’occupation du sol pèsent lourd dans le tableau infrastructurel sombre de ces axes routiers.

L’impraticabilité des routes menant au « Kafou Rita » pendant la saison pluvieuse, un véritable casse-tête chinois pour les riverains

Les riverains de cette route n’ont pas de soulagement ou, s’il y en a, il est de très courte durée. Dans les moments de sécheresse, la poussière soulève des frustrations chez les personnes qui empruntent cette route, plus précisément les élèves et les personnes qui vont au travail. Au temps pluvieux, la situation se dégénère. Les camionneurs et les propriétaires se plaignent de l’état d’insalubrité et dangereux de cette route. En cas de pluie, aucun trajet n’est possible à « Kafou Rita », car la descente infernale des eaux de pluies boueuses à la réputation de ne rien laisser sur son chemin. 

Le temps et le trafic dégradent la chaussée déjà sans entretien. Et plus la chaussée est dégradée, plus sa mise en réparation sera coûteuse. D’où l’importance de la politique d’entretien préventif des routes qui se fait briller par son absence en Haïti. Pourtant, il existe bel et bien une structure dénommée FER (Fonds d’Entretien Routier) qui dispose d’un budget issu des contribuables susceptible de réparer toutes les routes à travers tout le pays. Et comme presque toujours, rien n’est fait pour aider la population à vivre avec un minimum d’humanité.

L’impraticabilité des routes menant au « Kafou Rita » pendant la saison pluvieuse, un véritable casse-tête chinois pour les riverains

Du train ou ça va au niveau de « Kafou Rita », si les autorités concernées ne font rien pour pallier ces problèmes récurrents avec beaucoup plus de sérieux, les habitants de Croix-des-Bouquets, Clercine, Fleuriot seront dans le pétrin. Espérons que ce signal d’alerte puisse attirer l’attention de la mairie de Tabarre et celle de Delmas. L’alarme a déjà trop sonné et l’enjeu est vraiment de taille.

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