Supporté aveuglément par la communauté dite internationale, Ariel Henry, sans mandat, donc illégal et illégitime, continue d’administrer le pays alors que ce qui est évident, c’est que monsieur Henry n’a que faire de tout ce qui se passe dans les quartiers les plus pauvres du pays, où la misère et l’insécurité font la loi.
Hormis le support de la communauté dite internationale qu’il a eu, Ariel Henry bénéficie de celui de la bourgeoisie conspirationniste et des Konze politiques en Haïti dont on n’a nullement besoin de mentionner les noms dans ce papier. Près de deux ans depuis qu’il dirige le pays, le désespoir est visible sur le visage des citoyens haïtiens, qui, pour éviter d’être la proie des bandits armés dans certains cas, fuient le pays à tout prix.
Le 21 décembre 2022, Ariel Henry, un cadavre politique, pour reprendre les propos d’André Michel, est devenu ce qu’on pourrait appeler un super-chef, un tout-puissant. Des partis politiques et organisations de la société civile ont volé au secours de ce cadavre politique pour l’aider à rester au pouvoir en signant un accord moribond avec la mise en perspective des projets et des programmes bidons pour rouler toute une nation dans la farine.
Ledit accord, au début de l’année 2023, a accouché d’un Haut Conseil de Transition (HCT) ayant à sa tête une ancienne Première dame, appelée Mirlande Hyppolite Manigat (l’une des femmes les plus respectées en Haïti). Ce Conseil bancal, doté d’une mission impossible après s’être plaint du manque de support du gouvernement, a décidé d’organiser un forum sur la sécurité, la bonne gouvernance, l’organisation des élections et les réformes constitutionnelle et économique. Ariel Henry se dit totalement satisfait du travail du HCT alors que Mirlande Manigat continue de solliciter l’aide du gouvernement pour continuer dans sa mission.
Tous les indicateurs socio-économiques sont au rouge dans le pays. Si l’accord mort-né du 21 décembre prévoit le 7 février 2024 comme date butoir pour qu’Ariel Henry et ses amis quittent le pouvoir et cèdent la place à des élus, mais, dans les faits, on constate qu’il n’y a aucune volonté pour qu’il y ait un retour à l’ordre dans le pays.
