À la une

En Jamaïque, ils ont dansé !

Ce n’est ni le grand Tabou Combo ni Zafèm, la sensation du moment, qui jouait en Jamaïque. Ce n’est pas non plus le célèbre chanteur Bob Marley, décédé il y a des lustres, qui se produisait en spectacle à Kingston. Ce n’était qu’un dialogue. Un dialogue a eu le mérite de drainer un pan de la classe politique haïtienne dans ce pays insulaire pour discuter, selon les informations, sur la crise actuelle d’Haïti marquée par l’insécurité, la crise alimentaire et le dysfonctionnement des institutions étatiques.

Le Premier ministre Ariel Henry a fait acte de présence pour ces trois journées de discussion, en vue d’une sortie de crise. Les protagonistes ont abordé différents sujets liés à l’insécurité, la gouvernance, la crise alimentaire, la vie chère, entre autres. Chacun vient avec sa proposition sur la table. Au terme de ces trois (3) journées d’échanges, les débatteurs repartent, chacun de son côté, avec leur proposition.

Mais, un fait a retenu l’attention. Ceux et celles qui se sont rendus dans la capitale de la Jamaïque savent quand accorder leurs violons. Ainsi, ils en ont profité, comme des “Kabrit Tomazo”, pour danser, alors qu’Haïti continue de s’enliser dans le bourbier. Ils ont dansé comme de bons cavaliers dans les soirées pimentées des clubs à Port-au-Prince.

La solution à la crise multidimensionnelle d’Haïti n’est pas pour demain, semble-t-il. Les protagonistes continuent à défendre leurs petits intérêts et ce, au détriment du pays. Le Premier ministre Ariel Henry sera-t-il démis de ses fonctions ? En tout cas, nous ne sommes pas encore là.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker