L’ex-maire de l’Arcahaie, Marie Rosemila Sainvil Petit-Frère, qui devrait se rendre au carré du juge instructeur Jean Wilner Morin ce mercredi 28 juin, ne s’est pas présentée. Selon son cabinet d’avocats, Madame Petit-Frère ne peut pas s’y rendre en raison de problèmes de santé, l’exigeant à se reposer.
Dans le cadre du dossier de corruption impliquant plusieurs employés de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Pierre Richard Vales, Hector Dominique Bernadin, Edwin Tonton et Yvrose Alcide, accusés de détournement de bien publics, prise illégale d’intérêts, complicité de faux et usage de faux, trafic d’influence et association de malfaiteurs, Marie Rosemila Sainvil Petit-Frère était invitée, par le juge Jean Wilner Morin, à répondre aux questions du magistrat, à titre de témoin. Malade, selon son cabinet d’avocats, l’ancienne maire de la cité du drapeau n’a pas pu se présenter.
Dans une correspondance, datée du 28 juin 2023, adressée par le Cabinet “Delcy & Associés” au juge Jean Wilner Morin, les avocats de madame Petit-Frère expliquent que leur cliente ne se porte pas bien, en raison des séquelles de quatre interventions neurochirurgicales qu’elle avait subies sur une période d’un an à la fois en Haïti et aux États-Unis.
Après que madame Petit-Frère avait consulté en date du 19 juin dernier son médecin, pour un suivi neurologique post-opératoire dans un hôpital de la place, celui-ci a révélé que les séquelles de ces quatre opérations ont des répercussions à long terme sur la santé de madame Petit-Frère. C’est ainsi, précise son cabinet, que le docteur a jugé important que Marie Rosemila Sainvil Petit-Goâve suive un traitement anticonvulsivant et fasse l’objet d’un suivi médical rapproché.
Son médecin a conclu, précise le cabinet, qu’il est important que madame Marie Rosemila Petit-Frère ait un temps de repos pendant une période de six semaines, débutant à la date de sa consultation et prendra fin le 30 juillet prochain.
