Les employés du Péligre ont annoncé avoir observé une fois de plus un arrêt de travail pour exiger des autorités haïtiennes qu’ils soient rémunérés. Selon l’un des travailleurs, la grève ne va pas durer ; une fois payés, ils recommenceront à travailler.
C’est pour la deuxième fois en moins de 3 mois que les employés du Péligre ont observé une grève. Selon leurs dires, ils ont un arriéré de salaire de plus de cinq mois. Par conséquent, ils ont, une fois de plus, dès la fin du mois de juin, entamé un arrêt de travail pour réclamer leur rémunération auprès des dirigeants haïtiens.
« On a passé plusieurs mois sans rémunération. Nous avons tout essayé pour ne pas avoir à en arriver jusque-là. Mais, ces dirigeants ne nous comprennent pas. Ils nous ont obligé à le faire. Nous maintiendrons cette grève jusqu’à ce qu’ils nous payent », a déclaré un employé du Péligre, qui intervenait au micro de la Radio Méga.
Ce dernier, qui a choisi de garder l’anonymat, a poursuivi pour dire que lors de la précédente grève, les dirigeants les avaient promis qu’ils allaient leur payer cinq mois. Cependant, avant même de recommencer à travailler, ils leur ont payé que deux mois. Alors cette fois-ci, ils se feront pas berner comme la dernière.
Lorsque ces employés sont en grève, les quartiers de la zone métropolitaine ne sont pas alimentés en électricité. Ce qui, récemment, a engendré la fermeture de plusieurs centres d’activités au niveau de Port-au-Prince. Ce fut le cas à l’Hôpital Universitaire la Paix à Delmas 33 et l’Hôpital Sanatorium à Carrefour-Feuilles en mai dernier.
