Défenseurs Plus tire la sonnette d’alarme contre les actes de viol sur des femmes et des filles

L’organisme de défense des droits humains, Défenseurs Plus, se dit préoccupé par l’augmentation des violences sexuelles contre les femmes et les filles dans le pays. Dans une telle situation, l’organisation lance un vibrant appel à l’État pour agir vite et éviter le pire.
Dans un communiqué publié par Défenseurs Plus sur les impacts des actes de banditisme dans le pays, l’organisme des droits humains a exprimé sa préoccupation par rapport à la montée vertigineuse des violences sexuelles perpétrées sur les femmes et les filles durant ces deux dernières années en Haïti.
Alors qu’il existe un cadre juridique international signé et ratifié par Haïti, garantissant la protection aux femmes et aux filles dans des situations de conflit, ces dernières continuent d’être la grande victime des violences des bandits armés.
La Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de conflit du 12 août 1945 et la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée en 2000, sont des instruments juridiques internationaux qui garantissent la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles.
D’après un rapport de l’organisation féministe Nègès Mawon, entre mai 2022 et mars 2023, 652 femmes et filles ont été victimes de violences sexuelles dans seulement quatre (4) quartiers de Port-au-Prince, quatre-vingt-dix (90) d’entre elles ont contracté des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) et 9 d’entre elles ont été tuées, souligne Défenseurs Plus.
Face à cette situation déplorable affectant particulièrement les femmes et les filles, Défenseurs Plus tire la sonnette d’alarme et réclame l’intervention rapide des autorités de l’État pour mettre fin à ce fléau.