La Société Interaméricaine de Presse condamne l’enlèvement permanent des journalistes en Haïti
L’année 2023 sent mauvais pour les travailleurs de la presse. Pas moins de 6 journalistes ont déjà été enlevés. En ce sens, la Société Interaméricaine de Presse (SIP) condamne ces attaques récurrentes à l’endroit de ce secteur en Haïti.
Des journalistes sont enlevés et/ou tués à répétition par des groupes armés. Durant l’année 2023, pas moins de 6 journalistes ont été séquestrés jusque-là, a dénoncé la Société Interaméricaine de Presse (SIP) qui se dit consternée par cette situation et a condamné ouvertement ces actes de banditisme perpétrés à l’encontre des travailleurs de la Presse, ciblés ces derniers jours.
“Les journalistes, les travailleurs de la presse et les cadres des médias sont des cibles faciles pour les attaques, les enlèvements et les meurtres par des gangs qui contrôlent une grande partie de la capitale haïtienne.”, a écrit la SIP.
Les journalistes sont dans la ligne de mire des hors la loi. À commencer par Jean Thony Lorthé qui a été enlevé en février 2023, puis libéré contre rançon, Ricot Jean de la Radio Télé Évolution Inter de Saint-Marc, enlevé puis tué, Marie Lucie Bonhomme de la Radio Vision 2000 et de Télé Pluriel et récemment, la journaliste Blondine Tanis, enlevé le vendredi 21 juillet 2023 entre autres.
Ce chiffre n’est qu’une petite partie du nombre de personnes kidnappées au cours de l’année. Plus que jamais, les citoyens sollicitent la paix et un climat sécuritaire dans le pays. Si certaines victimes sont libérées, d’autres sont toujours entre les mains des ravisseurs, à l’instar de Blondine Tanis ou encore Pierre-Louis Opont, les deux cas les plus connus.