Violence : Liancourt n’en peut plus !

Les habitants de la commune de Liancourt continuent de subir les assauts des individus armés regroupés au sein du gang « Baz gran grif ». Ces derniers jours, les attaques deviennent répétitives contre de paisibles citoyens de cette municipalité livrée à elle-même. Il y a urgence d’agir pour éviter le pire, d’autant que le Commissariat de cette commune est abandonné par les policiers.
Le 25 janvier de l’année en cours, six (6) agents de la PNH ont été tués, à Liancourt, par des bandits armés du groupe criminel « Baz gran grif » dans des échanges de tirs. Ce massacre avait suscité émoi et indignation dans les rangs de la population en général et de l’institution policière en particulier, si bien qu’un mouvement de rébellion avait été organisé par leurs frères d’armes pour dénoncer l’attitude passive des autorités, spécialement Ariel Henry, chef du Conseil de Sécurité de la Police Nationale (CSPN).
Le 3 mai de cette même année, cette troupe illégalement armée était revenue à la charge. Au moins 7 personnes avaient été assassinées, sous le regard passif des autorités haïtiennes. Malgré ce nouveau massacre, rien n’a été fait pour contrecarrer les criminels qui veulent, à bien des égards, mettre à quia la population de la commune de Liancourt, en transformant ce coin de terre en un véritable champ de ruine.
Bien qu’elle soit moins en vue ces derniers temps, l’opération baptisée « Bwa Kale » a quand même montré que la solution contre le banditisme doit passer par une forme d’action collective qui peut se résumer dans le couplage que voici : la population et forces républicaines. Les bandits armés, constatant un répit dans ce mouvement, reprennent du service sur le sol national. Environ 5 personnes ont été tuées à Liancourt encore une fois par les bandits armés de « Baz gran Grif » la semaine écoulée.
Située dans le département de l’Artibonite, la commune de Liancourt est devenue aujourd’hui une proie pour individus illégalement armés. Beaucoup de résidents ont dû abandonner leurs maisons pour sauver leur peau, d’autres sont obligés de rester malgré les assauts des voyous. À quand un retour au calme à Liancourt ? Cette municipalité n’en peut plus !