
Suite à la promulgation de la loi anti-homosexualité en Ouganda le 29 mai dernier, la Banque mondiale a décidé de sanctionner officiellement le pays dans une annonce faite le mardi 8 août 2023. Elle a décidé qu’aucun financement public ne sera destiné au conseil d’administration dudit pays. Cette décision n’a toutefois pas paniqué le président de la nation, affirmant que son pays peut avancer avec ou sans prêts.
En mai dernier, l’Ouganda a promulgué une loi contre les homosexuels. Elle n’a pas plu à certaines autorités mondiales, dont celles de la Banque mondiale, décidant alors de sanctionner le pays de Museveni. Elles ont annoncé qu’aucun nouveau financement public ne sera destiné à l’Ouganda, car la loi anti-homosexualité entrée en vigueur dans le pays est à l’encontre de leurs valeurs.
Quant à Yoweri Museveni, le président ougandais, il a accusé, le lendemain de l’annonce de la sanction, la Banque mondiale de faire pression sur son pays afin de lui faire accepter l’homosexualité. Il a fait preuve de calme face à cette décision. “Les Ougandais se développeront avec ou sans prêts”, a-t-il fait savoir sur X. Il a aussi ajouté qu’“il est donc regrettable que la Banque mondiale et d’autres tentent de faire pression pour que nous abandonnions notre foi, notre culture, nos principes et notre souveraineté, en utilisant l’argent. Nous n’avons pas besoin de pression de qui que ce soit pour savoir comment résoudre les problèmes de notre société”.
Le chef d’État a toutefois avancé que l’Ouganda va continuer à discuter avec la Banque mondiale pour que les deux parties puissent éviter de s’égarer si possible. Notons que la loi en question est considérée comme l’une des plus répressives au monde. Le texte prévoit, entre autres, la peine capitale pour toutes les personnes ayant des relations homosexuelles et qui font la promotion de l’homosexualité.