Plusieurs États américains souhaitent la continuité du programme Humanitarian Parole
Plusieurs États influents des États-Unis d’Amérique ont manifesté leur volonté de voir continuer le programme humanitaire de l’administration Biden. Ils ont formellement demandé au juge chargé de ce dossier de ne pas procéder à l’arrêt de ce programme, selon les informations relayées par le journal Miami Herald ce vendredi 25 août. Dans le cas contraire, il y aurait de lourdes conséquences, a-t-on appris.
L’administration Biden-Harris avait lancé un programme qui concerne Haïti, Cuba, Nicaragua et Venezuela. Le programme Humanitarian Parole a été contesté dès le départ par plusieurs États qui avaient, par conséquent, intenté une action en justice à son encontre, dont le procès a débuté le jeudi 24 août 2023. Selon le Miami Herald, certains États ont rejeté la demande concernant l’arrêt de ce programme humanitaire.
En effet, environ quinze États veulent décidément soutenir le programme du gouvernement américain. Formellement, ils se sont adressés au juge Drew Tipton pour lui montrer les différentes conséquences auxquelles plusieurs familles seraient confrontées en cas d’injonction dudit programme. Cela dit, dans la mesure où il procède à l’arrêt du programme Humanitarian Parole, cela débouchera sur des problèmes socio-économiques au sein de plusieurs familles.
Pire encore, des familles risquent d’être séparées. Soulignons qu’environ 200 milles personnes ont déjà bénéficié de ce programme. Maintenant, il est à rappeler que c’était au moins vingt procureurs généraux républicains, dont le procureur général du Texas, Paxton Ken, qui avaient porté plainte contre l’administration Biden-Harris.
Ultérieurement, ces procureurs qui souhaitaient que le jugement soit fait le 15 juin dernier avant son annulation et son report au jeudi 24 août, ont accusé ladite administration sur les changements faits dans les règles. Ce qui, pour eux, pourrait entraîner une certaine insécurité intérieure en permettant à 30 milles migrants d’entrer aux États-Unis. Cependant, le Département de la Sécurité Intérieure n’avait pas pris en considération les accusations de ces procureurs généraux républicains.