La CARICOM a désigné des émissaires pour assurer la médiation entre les acteurs haïtiens. Ces dialogues auront lieu le mois prochain, du 4 au 10 septembre 2023.
Selon Le Nouvelliste, il s’agira d’une ultime tentative des médiateurs pour obtenir un accord entre les protagonistes en Haïti en marge de l’échec de la première tentative de dialogue en Jamaïque en juin dernier. « C’est le même processus de la Jamaïque. Ils vont continuer à pousser pour obtenir un accord », a rapporté le journal, lundi 28 août 2023.
Cette fois, au menu, les acteurs seront divisés en deux (2) parties différentes. D’abord les signataires de l’Accord du 21 décembre, c’est-à-dire Ariel Henry et ses alliés, ensuite les signataires de la déclaration conjointe de Kingston dans laquelle on retrouve Fanmi Lavalas, En Avant, EDE, Accord de Montana ou encore le Collectif du 30 janvier. Selon le journal précité, la visite prochaine de la délégation caribéenne et la perspective d’envoi d’une force multinationale sont littéralement liées.
Néanmoins, un accord politique est de mise par rapport à la proposition de l’envoi d’une force internationale de maintien de la paix en Haïti. Et c’est la raison même de cette énième tentative des médiateurs de la plus haute organisation politique de la Caraïbe. Les émissaires utiliseront sans doute tous les moyens possibles pour obtenir un accord avant le 15 septembre.
Pendant des décennies, le problème d’Haïti ne semble pas préoccuper la population si sa vie n’est pas menacée. Mais il y a quelque temps, aucune vie n’est protégée sur le territoire qui a donné le goût de la liberté au monde entier. Face à tous ces problèmes qui rongent la société haïtienne, qu’est-ce que la population haïtienne doit espérer de cette médiation ?
