“Lank_Sansyel”, de son vrai nom Julvencia Bernard, arrive à se surpasser en Haïti grâce au slam. La jeune slameuse de 21 ans utilise sa passion pour vaincre ses maux ainsi que ceux de ses fans. Auteure de plusieurs morceaux dont “Di l pou mwen” et “Tu es à moi”, elle se donne le devoir de marquer sa génération et son temps par la poésie. Outre le slam, elle s’adonne à la lutte de l’émergence des jeunes nés à partir de 2000 en Haïti, d’où le nom de son club “Gnération 2k”.
Lank-Sansyel se trouve parmi les rares jeunes qui arrivent à se surpasser dans des moments de crise en Haïti en utilisant leur passion. Évoluant dans une famille dont la mère est passionnée de lettres, la slameuse a cultivé très tôt l’amour de la poésie. Elle en fait dès son plus jeune âge une passion. Elle s’est donc lancée dans l’écriture à 13 ans et a embrassé le slam à partir de 15 ans, suite à une mauvaise expérience personnelle. “J’ai décidé d’utiliser ma voix suite à une histoire qui m’a démolie. M’exprimer m’en a libérée”, a-t-elle fait savoir à notre rédaction. Depuis lors, elle n’a cessé de produire et de publier des textes afin de permettre au grand public de partager ses émotions et ses sentiments.
Le public a déjà apprécié plusieurs titres de l’artiste, entre autres, “Dear crush, Tu es à moi, Di l pou mwen, Monsieur, Chère gente masculine”. Actuellement, elle continue de produire en fonction du “feedback” du public grâce à sa grande capacité d’improvisation. Très présente sur les réseaux sociaux, tous ses titres sont disponibles sur TikTok et Instagram. Quelques-uns sont aussi sur YouTube. Elle est ouverte et fait aussi des performances dans les différents évènements sociaux sur la demande des organisateurs.
Lank_Sansyel a plusieurs cordes à son arc. Outre le slam, elle évolue dans l’animation, le journalisme et dans la promotion d’une bonne image des “Timoun 2000” en Haïti. Elle est fondatrice du club “Gnération 2k”, encadrant et valorisant les talents des jeunes Haïtiens. Elle rêve de marquer son époque dans un milieu où les femmes sont rares. “Je dois marquer la génération, ce n’est pas un souhait, c’est un devoir”, a-t-elle dit. La jeune star faisant de l’amour son sujet de prédilection est donc une nouvelle personne à suivre en Haïti.
