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Daka, une ressortissante haïtienne en République Dominicaine qui s’en sort bien dans le domaine du maquillage

“Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années”. Pascale Daphcar Dorléans, surnommée Daka, est un exemple parfait pouvant illustrer cette célèbre citation de l’écrivain français Pierre Corneille. Âgée seulement de 32 ans, cette jeune femme est déjà une grande et belle tête dans la création d’entreprises et la formation aux techniques modernes de beauté dont le make-up. Immigrée en République Dominicaine il y a deux ans, elle a mis déjà sur pied deux entreprises, une école et un salon de beauté.

Concernant le parcours académique de cette femme d’affaires, il ne faut pas avoir de doute sur sa bonne qualité. Pascale Daphcar Dorléans est diplomée en Gestion des affaires et en Administration à Modern School en Haïti. Entrée en République Dominicaine, ce pays voisin, la jeune fille a implanté deux entreprises spécialisées dans le domaine du maquillage et de la coiffure : Dakacia Beauty Salon and more et Daka School. Les deux s’inscrivent dans la même philosophie : servir la communauté, surtout les ressortissants haïtiens.

Daka, une ressortissante haïtienne en République Dominicaine qui s'en sort bien dans le domaine du maquillage

La jeune Daka, cadette d’une famille de 4 enfants, en immigrant en République Dominicaine, a laissé aussi son entreprise qu’elle avait déjà lancée en Haïti et celle-ci fonctionne encore en dépit de la dégradation socio-économique du pays. À peine deux ans en terre voisine, Daphcar est devenue une référence en ce qui a trait au maquillage et à la coiffure. Déjà, elle est sur le point d’imprimer sa marque.

Chaque mois, Daphcar donne une série de formations sur le maquillage, les tresses, les dreadlocks, l’installation de lace et l’onglerie. Selon ses dires, ces formations s’inscrivent dans une démarche d’initier les ressortissantes haïtiennes à ces domaines, mais aussi de permettre aux Haïtiennes en République Dominicaine de pouvoir créer leurs propres entreprises.

La jeune fille, pour pouvoir avancer et bâtir sa carrière, a brisé presque tout ce qui paraît interdit pour un.e immigrant.e. Elle évolue au fur et à mesure en République Dominicaine et crée une place enviable dans ce qu’elle fait.” N’hésitez jamais à faire ce que vous aimez”, conseille la jeune Port-au-Princienne.

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