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Paralysie partielle des activités à Petit-Goâve

Certaines activités, pour ce lundi 18 septembre, restent encore paralysées dans la ville de Petit-Goâve, située à 68 kilomètres au Sud de Port-au-Prince. Cette situation de tension résulte d’un mouvement de protestation enclenché par des jeunes de certains quartiers populaires de la commune qui, à en croire leurs propos, veulent la démission du Premier minsitre Ariel Henry.

Langaj

Des écoles privées et publiques gardent leurs portes fermées. Le marché communal et le Parquet de la cité soulouquoise ne fonctionnent pas. Sur certaines voies publiques, notamment à la Rue Républicaine, des pneus enflammés ont été remarqués tôt ce lundi matin.

Le Commissaire du gouvernement près le Tribunal de la juridiction de Petit-Goâve, Me Elioth Pierre Paul, dans un message adressé à la population petit-goâvienne, annonce que des mandats d’amener ont été émis contre plusieurs jeunes qui veulent semer la pagaille dans la « paisible » ville. Selon lui, ces gens veulent de l’argent pour laisser les écoles rouvrir leurs portes.

Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées par balles depuis le début de ce mouvement de protestation.

Langaj

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