La Russie a émis un « mandat de recherche » contre le président de la Cour Pénale Internationale (CPI) sans en donner les chefs d’accusation. Le président russe, Vladimir Poutine, a été listé parmi les personnes recherchées par la CPI en mars dernier. Depuis la guerre entre Kiev et Moscou, les autorités russes ne cessent de contrecarrer toutes les décisions des pays occidentaux. C’est ce qu’a publié RFI ce mardi 26 septembre 2023.
La Cour Pénale Internationale avait déjà été visée par les autorités russes. Mais, maintenant, c’est le tour du président de la CPI, le Polonais Piotr Hofmanski. Parallèlement, deux autres juges de cette cour sont aussi des nouvelles cibles de Moscou. Il s’agit de la vice-présidente Ibanez Carranza et du juge allemand Bertram Schmitt. Celui-ci n’avait pas signé le « mandat d’arrêt » émis contre le président russe.
En effet, après ladite délivrance, une enquête avait rapidement été ouverte par le comité d’enquête russe. Deux mois après l’ouverture de l’enquête, le procureur Karim Khan a été inculpé. Ledit comité lui a reproché d’avoir perpétré une « attaque contre le représentant d’un État étranger ». Par la suite, il (le comité) a poursuivi les trois juges qui ont validé le mandat d’arrêt demandé par Karim Khan contre le président russe, Vladimir Poutine.
La CPI avait délivré un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, et contre la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova Belova, en mars dernier. Ces derniers ont été accusés de « crimes contre l’humanité pour déportation d’enfants ».