Mission Multinationale en Haïti : le Kenya débute le recrutement des 1000 soldats

Le gouvernement kényan commence à mettre les bouchées doubles pour recruter les 1000 agents à déployer en Haïti, selon des informations publiées, lundi 10 octobre 2023, par la presse kényane. Même si la Cour suprême du pays africain s’est saisi du dossier, l’initiative semble continuer son petit bonhomme de chemin. Le Kenya commence la composition de la force qui devra fouler le sol haïtien.
Après l’adoption d’une résolution autorisant le déploiement de la mission multinationale en Haïti par le Conseil de sécurité des Nations Unies, une autre étape cruciale vient d’être franchie. Le Kenya lance le recrutement des soldats devant assurer le leadership de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.
Le gouvernement kényan semble respecter ses engagements en dépit de la saisine du dossier par l’instance suprême judiciaire du pays. La délégation kényane devrait être composée en plus des policiers, des spécialistes en langue des signes, des prêtres ainsi que des pasteurs.
Qui plus est, parmi les recrues se trouvent des officiers d’affectation spéciale qui seront rejoints par des officiers spécialisés, dont 35 chauffeurs, six spécialistes des langues des signes, 12 prêtres et pasteurs ainsi que 8 mécaniciens.
Plusieurs conditions sont requises pour intégrer la mission multinationale. Tous les agents en affectation spéciale doivent posséder plus de cinq ans d’expérience au sein du Service national de police (NPS), âgés de 20 à 40 ans, et ne pas avoir eu plus de deux condamnations au cours de leur vie.
Comme autres exigences, les Kényans affectés à la mission doivent détenir le grade de caporal de police ou de gendarme de police, jouir d’une bonne santé physique et mentale, être des experts en tirs, maîtriser l’anglais et avoir un commandement et un contrôle clairs.
Par ailleurs, lundi dernier, la Haute Cour de justice du Kenya a demandé au gouvernement de surseoir à statuer sur le dossier en vue d’étudier la légalité du processus. L’instance devrait rendre son verdict le 24 octobre prochain. De plus, le gouvernement kenyan attend également l’approbation du Parlement pour lancer officiellement les préparatifs liés au déploiement de la mission en Haïti.