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« Le marché Juana Méndez restera fermé jusqu’à ce que les deux pays s’endettent », soutient José Lagose

La réouverture des frontières a été faite partiellement par le gouvernement dominicain, mercredi 11 octobre, pour faciliter les échanges commerciaux. Toutefois, durant les deux premiers jours, le poste frontalier avec Dajabón est toujours resté fermé du côté des Haïtiens. Ce qui affecte les Corridors Commerciaux Provisoires (CCP) établis par le gouvernement voisin. C’est ce que « Diario Libre » a rapporté ce jeudi 12 octobre 2023.

Langaj

En cette circonstance, le directeur du marché Juana Méndez a affirmé qu’il maintiendrait un blocus dans les échanges entre les deux Républiques jusqu’à ce qu’elles arrivent à trouver un consensus. C’est un moyen que Lagose envisage d’utiliser pour que les deux gouvernements puissent s’organiser et déterminer un protocole commun établissant le fonctionnement de ce marché binational.

Contrairement à ce que pense le gouvernement dominicain, les activités commerciales entre Santo-Domingo et Port-au-Prince sont avantageuses pour les deux peuples. Ces activités demandent la participation des deux pays partageant l’île. Par conséquent, les autorités de l’Est doivent savoir respecter les Haïtiens et faire les choses en tant que deux nations souveraines, a soutenu José.

« Les Haïtiens resteront à leurs côtés jusqu’à ce que le gouvernement dominicain comprenne que s’il veut faire des affaires avec nous, il doit nous respecter en tant que peuple, en tant qu’êtres humains et mettre fin à son racisme », a poursuivi le directeur du marché Juana Méndez, José Lagose.

Lagose a placé quelques mots sur l’incendie qui s’était déclaré très tôt dans la matinée du mercredi 11 octobre. José le qualifie d’ « acte de terrorisme » et pense que l’incendie n’a pas été le fruit du hasard. Raison, seule la partie où se trouve les produits haïtiens tels que des vêtements, des boissons alcoolisées, entre autre, a été brûlée.

Le responsable dudit marché souhaite que les autorités de Santo-Domingo puissent ouvrir une enquête sur cet incendie, afin de faire la lumière sur cet « acte terroriste ». Par la suite, il a demandé à ce que les Haïtiens ayant perdu plusieurs milliers de dollars dans ces incendies soient indemnisés pour les déficits.

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Il est important de souligner qu’après les incendies, des postes liant la République d’Haïti et la République Dominicaine ont été fermés, en guise de réponse au président dominicain, Luis Abinader, qui avait ultérieurement exigé que les travaux de construction du canal d’irrigation sur la Rivière du Massacre soient arrêtés.

Mais, il s’agit là d’une question de fierté, de patriotisme, de souveraineté. Sur ce, les Ouanaminthais n’entendent pas abandonner la construction. De préférence, ils se sont fédérés avec tous les Haïtiens vivant en Haïti ou à l’étranger pour dire :« Kanal la P ap Kanpe !»

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