“Deboulonnen Ariel”, un mouvement annoncé par des organisations politiques pour le 17 octobre
Après deux ans à la tête du pays, l’équipe d’Ariel Henry n’arrive toujours pas à soulager la misère atroce du peuple haïtien. Face à ce constat, des dirigeants de plusieurs organisations socio-polititiques lancent une opération dénommée “Deboulonnen Ariel”, le 17 octobre prochain, en vue d’exiger le départ du PM de facto avant le 7 février 2024.
La prise du contrôle de plusieurs quartiers par des individus armés, la misère abjecte dans laquelle barbote une bonne partie de la population, le désespoir des jeunes qui tentent toutes les aventures, même les plus périlleuses, pour aller vers d’autres horizons à la recherche d’un meilleur avenir, sont, entre autres, les différents arguments avancés par le porte-parole du regroupement des organisations socio-politiques de l’opposition pour demander le départ sans condition du Premier ministre Ariel Henry.
Selon le porte-parole du regroupement des organisations socio-politiques de l’opposition, Esaïe Beauchard, après plus de deux ans à la tête du pays, le gouvernement que dirige Ariel Henry n’arrive pas à améliorer la situation catastrophique du pays. Pour cela, le locataire de la Primature et son équipe doivent partir, et ainsi céder la place à d’autres personnalités capables de redresser la barque du pays.
L’équipe d’Ariel ne se montre pas à la hauteur pour résoudre la crise haïtienne, face à ce constat, ces structures socio-politiques de l’opposition envisagent de lancer une opération dénommée «Deboulonnen Ariel » à travers une manifestation annoncée pour le 17 octobre prochain.
Les parcours prévus par les organisateurs de ce mouvement sont les suivants : le viaduc au Carrefour de l’Aéroport, l’autoroute de Delmas, Pétion-Ville, l’Avenue Panaméricaine, Musseau et le Champ de Mars. À Musseau, devant la Résidence Officielle du PM Henry, un message sera délivré à celui-ci par les organisateurs.
Le porte-parole appelle les habitants de Cité Soleil, Source Matelas, Carrefour-Feuilles, entre autres, à fouler le macadam pour exiger le départ du PM Ariel Henry, qui ne fait rien pour palier la crise sécuritaire du pays, hormis rester les bras croisés en attendant une éventuelle mission multinationale.