
Le nombre de Palestiniens tués à la suite des bombardements de l’armée israélienne contre la bande de Gaza après l’offensive lancée samedi 7 octobre par le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) s’élève à 1.417, comme l’ont confirmé le vendredi 13 octobre les autorités palestiniennes, qui ont aussi signalé 6.268 blessés.
Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué sur son profil Facebook officiel qu’environ la moitié des morts sont des femmes et des enfants, qui représentent également 60 pour cent des blessés.
En outre, l’instance de santé a averti que les services de santé sont entrés dans « une phase critique ».
De son côté, le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne s’est exprimé dans les mêmes termes et a prévenu sur ses réseaux sociaux que le nombre énorme de blessés sur le territoire de Gaza « dépasse actuellement la capacité des hôpitaux » de la bande de Gaza.
« Nous mettons en garde contre l’effondrement de la situation sanitaire dans la bande de Gaza, en raison d’une grave pénurie de fournitures médicales et de fournitures pour salles d’opération, de médicaments et de poches de sang », a expliqué la ministre palestinienne de la Santé, Mai la Kila, qui a demandé de l’aide des organisations internationales et des pays tiers.
Ainsi, le ministre de la Santé de Gaza, Yusef Abu al Rish, a accusé les « forces d’occupation » israéliennes de « commettre des massacres contre la population », pointant ainsi vers un processus de « destruction totale de quartiers résidentiels ».
Al Rish a déclaré qu’Israël « a non seulement coupé l’électricité, mais empêche également l’approvisionnement en carburant », ce qui rend la ville confronté à une « catastrophe humanitaire imminente ».
Il a aussi dénoncé que la coupure de l’approvisionnement en eau potable touche déjà 600 000 personnes et « des hôpitaux ».