
Le régime de sanctions et d’embargo d’armes sur Haïti a été renouvelé pour un an, jeudi 19 octobre 2023, par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ces sanctions visent les gangs qui ont pris tout un peuple en otage depuis quelque temps. Jusqu’à date, seul le nom de Jimmy Chérizier, patron du « G9 an fanmi e alye », figure sur la liste des personnes concernées par ces mesures.
Co-rédigée par les États-Unis et l’Équateur, la résolution a été adoptée à l’unanimité, jeudi 19 octobre, par les 15 États membres de l’ONU. Ce document exige l’arrêt immédiat des activités criminelles et des atteintes aux droits humains. Voté par le Conseil de sécurité le 21 octobre 2021, ce document a été renouvelé pour une année.
Les sanctions qui étaient prévues dans le document sont, entre autres, l’interdiction de voyage, gel des avoirs, embargo ciblé sur les armes. Ces mesures devaient être appliquées à l’encontre des bandes armées et leurs meneurs, accusés de « saper la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région ».
Pour l’instant, le chef de file de la coalition dénommée « G9 an fanmi e alye », Jimmy Cherizier, est l’unique chef de gang à être frappé par ces sanctions. Aucun autre nom n’a encore été inséré dans cette résolution préparée par les Américains et les Équatoriens.
Entre-temps, les différentes mesures adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU ne changent rien à la situation sécuritaire du pays. Les gangs armés continuent de torturer la population haïtienne. Au cours de cette semaine, les bandes armés ont commis une fusillade dans le quartier du Bel-Air, coûtant la vie à au moins quatre (4) personnes et faisant une vingtaine de blessés.