Alors que plusieurs figures emblématiques mondiales, dont le Pape François, ont lancé un appel de détresse consistant à un « cessez-le-feu immédiat » afin d’éviter une crise humanitaire, les forces armées israéliennes continuent de bombarder Gaza. Ce mardi 31 octobre 2023, un nouveau massacre a été perpétré par l’armée d’occupation israélienne dans un quartier résidentiel du camp de Jabalia. En conséquence, on enregistre de nombreux morts et blessés parmi lesquels on compte au moins une trentaine d’enfants.
Ce mardi, à Jabalia, zone résidentielle située au Nord de la bande de Gaza, des avions de guerre ont lâché au moins six bombes pesant chacune 1000Kg. Ainsi, environ 400 Palestiniens ont été tués lors de cette nouvelle frappe aérienne. Dans cette attaque, au moins une centaine d’enfants sont morts. Depuis le déclenchement des hostilités, au moins 3 000 mineurs ont déjà péri par les contre-offensives israéliennes.
C’est dans ce contexte que, lors d’un point de presse à Genève, James Elder, porte-parole officiel du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), avait déclaré : « la bande de Gaza est devenue un cimetière pour enfants, le nombre de mineurs tués dans l’enclave palestinienne dépassant aujourd’hui les 3 400. »
La menace contre la vie des enfants va bien au-delà de celle des bombes et des décombres. La mortalité infantile due à la déshydratation constitue une menace croissante dans la région, parce que, la production d’eau de Gaza ne couvre que 5 % des besoins, a-t-il souligné en relatant que même après ce conflit régional, les enfants risquent de mourir, puisque la majorité des usines de dessalement ne fonctionnent plus.
Dans des vidéos devenues virales sur les réseaux, on pouvait voir les scènes du massacre. Ces vidéos montrent l’ampleur des destructions causées par ces bombardements aériens de l’État hébreu du camp de Jabalia, et l’effondrement de ce quartier. Des hommes et des femmes transportant des morts et des personnes grièvement blessées.
Cependant, malgré tous ces crimes odieux, les responsables israélites ont soutenu que le plan de réduire Gaza en décombres n’est achevé qu’à 10 %. Depuis le 27 octobre dernier, environ 20 mille soldats israéliens sont entrés dans la partie Nord-Est de la bande de Gaza.
