Nombreux sont les pays à lancer un appel à un « cessez-le-feu immédiat » dans le conflit opposant Israël et le Hamas. Certains considèrent même que ce qui se passe entre la Palestine et Israël n’est pas une guerre, mais plutôt un massacre. Moscou a été le premier État à avoir demandé le « cessez-le-feu ». Ensuite, le président turc, Erdoğan Tayyip, avait non seulement annulé un voyage en Israël, mais aussi il avait qualifié l’Occident d’« hypocrite ». D’autres États tels que la Bolivie, le Yémen, l’Iran, entre autres, ont, entre 3 octobre et 3 novembre 2023, emboîté le pas.
En effet, le Chili, la Colombie, le Mexique et le Brésil ont suivi les traces des États précités. Quant aux Chili et la Colombie, ils ont rappelé leurs ambassadeurs des territoires occupés de la Palestine pour des consultations, citant la guerre brutale et extrêmement meurtrière menée par le régime israélien contre la bande de Gaza.
Les manifestations se multiplient
Un peu partout dans le monde, les gens ne cessent d’organiser des mouvements de rue pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien. Malgré les interdictions gouvernementales en France, cela n’empêche pas que les gens se réunissent pour apporter leur soutien à la Palestine. Les Londoniens et les Buenos-Airiens ont, ce samedi 4 novembre 2023, à leur tour, fait un long défilé avec des drapeaux de la Palestine, et condamné les bombardements « injustes » des forces armées israéliennes.
Violation du droit international
Le gouvernement chilien a clairement dénoncé les contre-offensives israéliennes. Il a relaté que ce qui se passe en terre palestinienne est une violation totale du droit international. Par conséquent, Santiago a appelé à un « cessez-le-feu et à l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza ».
Bogota évoque un massacre à Gaza
Pour Gustavo Petro, président de la Colombie, c’est un « massacre inhumain » que l’armée israélienne orchestre contre les Palestiniens. D’ailleurs, les bombes relâchées incessamment par l’État hébreu ont déjà bloqué l’approvisionnement de Gaza en eau, en nourriture et en électricité. Ce territoire est, en conséquence, plongé dans une crise humanitaire.
« J’ai décidé de convoquer notre ambassadeur en Israël pour consultations. Si Israël ne met pas fin au massacre contre le peuple palestinien, nous ne pourrons pas y rester », a écrit le président colombien.
Pour Brasilia, c’est un génocide
Les dénonciations des « crimes contre l’humanité » des forces armées israéliennes continuent un peu partout à travers le monde. En Amérique latine, le Mexique et le Brésil ont également appelé à un « cessez-le-feu » après le Chili et la Colombie.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a, mercredi dernier, déclaré : « franchement, je ne sais pas comment une personne peut partir en guerre sachant que le résultat de cette guerre sera la mort de nombreux d’enfants et de femmes innocents.(…). Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre. Mais plutôt c’est un génocide. »
Le Hamas sollicite l’appui des États arabo-musulmans
Selon ce que l’agence de presse palestinienne Shehab a rapporté, mercredi 1er novembre, le Hamas a une nouvelle fois, dans un communiqué, appelé les États arabo-musulmans à rompre complètement leurs relations avec le régime de Tel Aviv. Pour ce groupe non terroriste, prônent-ils, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la victoire des valeurs humaines. Elle est et sera toujours opposée à tous les actes de violations de droits humains du régime sioniste qui bombardent des enfants et des civils innocents.