Un tir israélien a frappé l’Institut français de Gaza, vendredi dernier. Ce bombardement a suscité « l’étonnement » et « l’incompréhension » des autorités françaises. Dans la soirée du vendredi 4 novembre, elles ont publié un communiqué dans lequel elles ont exigé des explications auprès du régime sioniste. C’est ce que plusieurs médias internationaux ont rapporté ce jeudi 9 novembre.
« Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne. Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision », peut-on lire dans le communiqué du ministère français des Affaires étrangères qui a également précisé que lors de ladite frappe, il n’y avait aucun agent et/ou ressortissant français à l’intérieur du bâtiment de l’Institut.
Avant cette frappe visant l’Institut français, le ministère pré-mentionné avait condamné les attaques contre les sites des Nations Unies et les personnels humanitaires, dont le travail est indispensable aux populations civiles de Gaza, ainsi que contre le siège de médias.
« La France exprime sa très vive préoccupation face au nombre de victimes civiles à Gaza, qui s’élève à plusieurs milliers, et face à la grave situation humanitaire. […] La protection des civils est à la fois un impératif moral et une obligation internationale. Nous demandons que des mesures concrètes soient prises par Israël en ce sens. »
Suite à l’attaque du 7 octobre dernier, ayant déclenché les hostilités entre ces deux pays, les retombées sont énormes du côté palestinien. De par les attaques génocidaires des forces armées israéliennes, le Ministère de la Santé à Gaza a récemment présenté un autre bilan partiel. Au moins 9 488 Palestiniens sont tombés et plus de 25 000 sont blessés. Parmi ces 9 488 Palestiniens, 3 900 sont des enfants.