Dans des publications sur ses canaux officiels, dimanche 26 novembre, le ministère de l’environnement a annoncé la participation d’Haïti à la 28e Conférence des Parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se déroulera aux Émirats arabes unis à Dubaï, du 30 novembre au 12 décembre 2023. Dans la foulée, Haïti fixe ses principales priorités.
Ce sera, selon le ministère de l’environnement, la COP du bilan mondial, de l’opérationnalisation du Fonds sur les pertes et les préjudices, du relèvement du niveau d’ambition et de l’élaboration du programme de travail sur la transition juste.
« Ce sera une nouvelle opportunité qui s’offre à la communauté des nations pour rectifier le tir, effectuer les progrès à la vitesse et à l’échelle nécessaires pour combattre la crise climatique, notamment limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels », explique le ministère de l’environnement.
Pour cette édition, Haïti fixe ses priorités comme l’opérationnalisation et la capitalisation du Fonds sur les pertes et préjudices liés aux changements climatiques. Haïti dit avoir besoin de ce fonds lui garantissant un accès rapide et simple ; un nouveau cadre pour l’objectif mondial en matière d’adaptation qui favorise un suivi robuste des efforts collectifs et qui permet la satisfaction des besoins d’adaptation au niveau local dans les pays particulièrement vulnérables.
De plus, Haïti souhaite des messages politiques clairs et de haut-niveau sur les résultats du premier bilan mondial ainsi que les suites à y donner ; la définition d’un programme de travail sur la transition juste dont la mise en œuvre permettra de déboucher sur une transition où les circonstances des PMA et des PIED ; l’accélération du programme de travail sur le relèvement du niveau d’ambition d’atténuation, y compris une réduction des émissions provenant de la pollution plastique, afin de replacer le monde sur la trajectoire d’un réchauffement de 1,5 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
Par ailleurs, Haïti veut la confirmation du respect de l’engagement des 100 milliards de dollars américains ainsi que l’identification d’échéanciers clairs pour y arriver ; la présentation d’un plan réaliste pour l’augmentation significative des soutiens financiers pour l’adaptation des pays en développement assorti de soutien en matière de renforcement des capacités et de transfert et développement des technologies.
