La Cour suprême russe a pris une importante décision le jeudi 30 novembre 2023. Elle a banni le « mouvement LGBT international et ses filiales » pour « extrémisme ». Ainsi, toutes activités publiques et/ou privées contraires à l’ordre de la nature, autrement dit, des préférences sexuelles « non traditionnelles », seront durement sanctionnées par les autorités judiciaires russes. C’est ce que des médias internationaux, dont France 24, ont rapporté ce vendredi 1er décembre 2023.
Jeudi 30 novembre, un procès a eu lieu « sans présence de l’accusé ». Durant quatre heures d’audience, aucune organisation de ce type n’existait en Russie au moment du dépôt de la plainte, et le ministère de la Justice n’a pas précisé à quelle entité il pouvait bien faire référence, selon un article publié par RFI.
De part cette décision, Moscou a montré, une fois de plus, sa ferme volonté de contrecarrer l’Occident qui représente la « polygamie » comme un péché, mais, considère l’« homosexualité » comme un droit. D’ailleurs, le Pape avait récemment déclaré que l’Église catholique accepte, atteste, approuve le mariage homosexuel. À cet effet, certains diraient même que c’est un droit sacré.
Le juge chargé de l’affaire a précisé que cette décision entre « immédiatement » en application. Par conséquent, tout signe de protestation et/ou solidarité appartenant à la communauté LGBT sera susceptible d’être sanctionné. En vrac, tout ce qui pourrait présenter un signe symbolique à l’arc-en-ciel est inadmissible à Moscou. À titre d’exemple, des badges, des vêtements, des autocollants, des soirées à thèmes, des défilés ou des rassemblements, entre autres.
C’est un pas très important qui vient d’être franchi. Jusqu’à présent, toute personne jugée coupable « de propagande LGBT » risquait au maximum une lourde amende. Le motif « extrémisme » fait basculer dans un autre monde : celui de la prison, avec des peines minimales à deux chiffres. Toujours selon ledit média, qui écrit, ce même jeudi, que la Russie dit réfléchir sur un projet-loi anti-avortement.