L’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a déclaré, mercredi 6 décembre 2023, le boléro patrimoine culturel immatériel de l’humanité sur proposition de Cuba et du Mexique.
L’UNESCO a pris cette décision lors de la 18e réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tenait du lundi 4 au samedi 9 décembre, dans la ville de Kasane, au nord du Botswana.
À l’initiative de Cuba et du Mexique, le « boléro comme identité, émotion et poésie transformées en chanson » est l’une des 55 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité que le Comité a examinées.
En 2018, ce genre musical était déjà inscrit au patrimoine culturel immatériel du Mexique, tandis que Cuba l’a inclus dans sa propre liste en 2021.
Le boléro est un genre musical né au XIXe siècle à Cuba, où l’on considère que le premier boléro fut « Tristezas », écrit par le Cubain José Pepe Sánchez à Santiago de Cuba en 1883.
Les premiers boléros d’auteurs mexicains ont été composés dans la péninsule du Yucatán et la première œuvre à atteindre une renommée nationale fut « Morenita Mía », d’Armando Villarreal Lozano, en 1921.
La reconnaissance de l’UNESCO a déjà été accordée à d’autres rythmes dans le passé. En 2009, le tango a été ajouté à la liste, tandis qu’en 2010 le flamenco a été inclus et en 2018, la musique reggae jamaïcaine a obtenu cette distinction.
La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnaît et promeut la diversité des pratiques et des savoirs culturels portés par les communautés dans le monde.
