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Une organisation syndicale lance trois journées de grève pour exiger la sécurité

En raison du laxisme du gouvernement que dirige le Premier ministre de facto Ariel Henry, la brigade syndicale anti-corruption a annoncé, dans la presse, trois journées de grève générale en vue d’exiger que les autorités en place assument leur responsabilité afin de garantir la sécurité dans le pays.

Langaj

L’insécurité continue de battre son plein dans le pays. L’indifférence et l’insouciance du pouvoir provoquent l’indignation de certains citoyens haïtiens. En ce sens, l’organisation syndicale anti-corruption a décidé de lancer trois journées de grève pour les 29, 30 et 31 janvier 2024.

Cette initiative a pour but d’exhorter les autorités en place à se pencher sur le problème d’insécurité qui sévit dans le pays. Le coordonnateur général de la structure susmentionnée, Sonson Edumé, ne mâche pas ses mots pour mettre à nu le laxisme du gouvernement Ariel Henry face aux exactions des gangs armés.

Selon le responsable de la BSAC, la mobilisation générale dans le pays est une chose inévitable pour forcer les autorités à agir. À cet effet, les initiateurs de ce mouvement appellent toutes les forces vives de la nation à apporter leur soutien en vue de la réussite de ces trois journées de grève.

Entre-temps, la situation sécuritaire du pays ne cesse de s’aggraver. Les gangs font la pluie et le beau temps. Alors que le PM Henry avait promi la libre circulation des personnes et des biens dans le pays pour l’année 2024, pas plus tard que cette semaine, les gangs armés ont semé la terreur dans les quartiers de Solino, Delmas 24, entre autres. Par ailleurs, des voix continuent de s’élever pour exiger la libération de pas mal de personnes retenues en otage, notamment les six religieuses kidnappées vendredi 19 janvier au cœur de la capitale haïtienne.

Langaj

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