Plusieurs sœurs de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne ont récemment été enlevées par des individus armés à Port-au-Prince. Lors d’une messe organisée ce dimanche 21 janvier, le pape François a lancé un message à toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent aux violences armées en Haïti. Ainsi, il en a profité pour demander la libération des six religieuses des Sœurs de Sainte-Anne qui sont enlevées.
En effet, le vendredi 19 janvier dernier, des hommes lourdement armés ont enlevé au moins huit personnes à Port-au-Prince, précisément à l’Avenue Christophe. Parmi les séquestrées, on compte six religieuses des Sœurs de Sainte-Anne, et deux autres personnes.
À l’occasion de la fête d’Altagrâce, s’adressant à ses brebis, le pape a condamné la violence des gangs à Port-au-Prince, particulièrement celle ayant conduit à l’enlèvement des six sœurs. La figure emblématique de l’Église catholique a donc parlé en ces termes : « j’ai appris avec douleur la nouvelle de l’enlèvement à Haïti d’un groupe de personnes, parmi lesquelles six religieuses.Tout en demandant instamment leur libération, je prie pour l’harmonie sociale dans le pays. J’invite tout le monde à arrêter la violence qui cause tant de souffrances à cette Population. »
Cela fait plusieurs semaines depuis que la population haïtienne assiste à la recrudescence des cas de kidnapping à travers la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Malgré les efforts déployés par les forces de l’ordre afin de réduire au minimum cette nouvelle vague, les différentes couches de la société haïtienne continuent de faire les frais.
