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« L’enlèvement des religieuses, un cas de trop qui doit soulever colère et indignation », selon Jocelerme Privert

Dans un communiqué de presse rendu public dans la soirée du dimanche 21 janvier 2024, l’ancien président de la République, Jocelerme Privert, s’est dit préoccupé par la situation sécuritaire du pays. L’ancien sénateur estime que l’enlèvement des religieuses est un cas de trop qui doit soulever colère et indignation de toute la société.

Langaj

Ce communiqué de presse se veut un nouveau cri de détresse, de ras-le-bol et d’indignation. Jocelerme Privert, ancien président provisoire d’Haïti, a exprimé sa plus profonde préoccupation face à la détérioration constante de la situation sécuritaire du pays. Il constate que les compatriotes haïtiens et haïtiennes dans différentes régions du pays ne cessent de vivre dans l’inquiétude et la peur de la terreur des gangs armés qui tuent, violent, volent et enlèvent à longueur de journée dans le silence complice des autorités.

« La région métropolitaine de Port-au-Prince, du nord au sud, est complètement coupée du reste du pays. Les populations des quartiers défavorisés sont contraintes de fuir leur domicile pour s’installer sur des places publiques, dans les écoles ou dans des abris précaires », a fait remarquer Jocelerme Privert.

L’ancien président provisoire, qui dénonce la séquestration des six religieuses de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne, de leur chauffeur et d’autres passagers, vendredi 19 janvier 2024, en plein cœur de Port-au-Prince, estime que c’est un cas de trop qui doit soulever colère et indignation de toute la société.

Aussi, M. Privert dénonce le calvaire des membres de la population « vivant dans les quartiers populaires tels que Solino, La Saline, Bel-Air, Cité Soleil, Carrefour-Feuilles, Canaan, Mariani, etc., qui courent dans toutes les directions pour échapper à la fureur des bandits armés ». Il croit que cette situation doit être également « une préoccupation majeure pour tout compatriote mu par le souci du bien-être collectif. »

« Ce robinet de violences qui endeuille, chaque jour, les familles haïtiennes dans tous les secteurs de la vie nationale doit être leur priorité. Il y va de la survie même de notre nation ! », croit Jocelerme Privert.

Langaj

Par conséquent, l’ancien président de la République appelle les autorités établies à assumer leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour pallier, définitivement, cette situation d’instabilité chronique empêchant les paisibles citoyens et citoyennes à vaquer librement et sans contraintes à leurs occupations.

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