À la une

Violence sexuelle : Madagascar envisage de châtrer les violeurs d’enfants

À Madagascar, les autorités envisagent d’appliquer la peine de castration chirurgicale à l’encontre des violeurs de mineurs condamnés. L’Assemblée nationale de Madagascar a adopté le texte de loi au commencement du mois de février 2024. Par la suite, il a été adopté par le Sénat le mercredi 7 février 2024.

Langaj

Par ailleurs, Amnesty International a manifesté son opposition à cette décision, appelant ainsi Antananarivo à abroger ce texte qui, selon l’ONG, « constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant » et « ne résoudra pas » la question des viols d’enfants.

Toujours d’après l’ONG, cette mesure est incompatible aux dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, ainsi qu’aux normes régionales et internationales relatives aux droits humains.

La ministre de la justice Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a, de son côté, déclaré que Madagascar est un pays souverain qui a tout son doit d’amender ses lois dans l’intérêt général. Par ailleurs, elle a fait savoir que face à la montée des cas de viol, il a fallu trouver un moyen pour pallier ce fléau, soulignant que l’année dernière 600 cas de viol de mineurs avaient été répertoriés.

D’après Nciko wa Nciko, conseiller pour Madagascar chez Amnesty, la castration peut causer un préjudice grave et irréversible en ce sens qu’on peut avoir des cas où un individu est reconnu coupable et la justice revient sur le verdict et l’innocente.

Langaj

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker