Dans un communiqué de presse paru le samedi 10 février 2024, l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) s’est dit préoccupée des cas d’agression contre les journalistes couvrant les manifestations en Haïti. L’UNESCO lance un appel urgent au respect de la liberté de la PRESSE et du droit à l’information.
Depuis mi-janvier jusqu’au mercredi 7 février 2024, les manifestants ont pullulé dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et d’autres villes de province. Des victimes ont été recensées dans le camp des membres de la population civile, mais aussi dans le camp des journalistes.
Selon les dernières informations, une dizaine de journalistes ont été victimes de violences policières. Certains ont reçu des projectiles dans l’œil et dans les testicules. Ces derniers jours, la Presse n’a pas manqué de fustiger avec véhémence le comportement des policiers à l’égard des journalistes.
Par conséquent, l’UNESCO s’est dit préoccupée par l’augmentation des cas d’agression contre les journalistes couvrant les manifestations en Haïti, condamnant toute attaque commise contre les journalistes. L’organisation lance un appel urgent au respect de la liberté de la PRESSE et du droit à l’information.
