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Sept grandes actions du dictateur Ariel Henry pour opprimer le peuple

Depuis la fin du mois de janvier 2024, le chef du gouvernement haïtien instaure progressivement une dictature au pays afin de garder le pouvoir. Celui qui devrait partir le 7 février, conformément à l’accord du 21 décembre 2022, a mis en place un système de répression qui ne cesse de faire des victimes et d’opprimer tous ceux qui veulent se soulever contre le régime. Ledit système préoccupe plus d’un de par son lourd bilan en moins d’un mois. En voici les sept (7) principales actions du régime pendant le début de cette période anti-démocratique.

Langaj

1- Révocation de Jeantel Joseph

Le gouvernement d’Ariel Henry a révoqué, lundi 22 janvier 2024, Jeantel Joseph de son poste de responsable de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP). Celle-ci coiffe la Brigade de Sécurité des Aires protégées (BSAP), qui semble représenter un véritable danger pour le pouvoir parce que ses agents menaçaient de se soulever contre le pouvoir. L’ordre de restructurer la BSAP et d’interdire ses membres de porter des armes dans les rues a accompagné la révocation du responsable de l’ANAP.

2 – Attaque contre Jean-Charles Moïse près de la Primature

Le 6 février, à la veille de la date historique du 7 février, les membres de la Police Nationale d’Haïti ont lancé des bombes lacrymogènes contre une foule de manifestants près de la Primature. Celle-ci avait à sa tête Jean-Charles Moïse, sauvé de justesse d’une attaque qui l’aurait directement visé. Les vidéos de l’ancien sénateur en fuite dans les champs et les montagnes sont virales sur les réseaux sociaux.

3 – Assassinat des agents de la BSAP

Langaj

Le gouvernement a été très sévère le 7 février. Des policiers, au service du dictateur, ont assassiné au moins cinq (5) agents de la BSAP à Laboule 10, dans la commune de Pétion-Ville. Selon les déclarations des membres de l’opposition, cette fusillade visait spécialement Guy Philippe qui aurait eu également un parcours similaire pour se rendre à Canapé-Vert dans les manifestations. Les défunts auraient été enterrés dans une fosse commune à Pétion-Ville à l’insu de leurs familles.

4 – Disparition des agents de la BSAP arrêtés

Outre les meurtres, la Police du pays a arrêté plusieurs agents du même corps et les ont conduits au Commissariat de Pétion-Ville. Depuis lors, personne n’a eu de leurs nouvelles. Ces disparitions ne cessent de préoccuper le peuple et les familles des détenus.

5 – Brutalité contre les manifestants et les journalistes

Agir brutalement contre les insurgés et la presse est devenu depuis la fin de janvier l’arme la plus efficace du gouvernement pour s’imposer et semer la terreur. Les manifestations sont tuées dans l’œuf. Les manifestants et les journalistes ne cessent d’être victimes. Nous nous souvenons du journaliste Jean Marc Jean (JJM) qui a perdu un œil après avoir reçu en plein visage une bombe lacrymo de la police le 8 février. L’homme de la presse assurait la couverture d’une manifestation dans les rues de la zone métropolitaine.

6 – Arrestation de Myrthil Marcelin

Myrthil Marcelin dit Arab est l’un des leaders de l’opposition. Il faisait peur de par ses propos acerbes contre le pouvoir en place et ses messages révolutionnaires. Sous la direction de Ronald Richemond, Arab a été arrêté le 12 février dans la ville des Cayes. Actuellement, il se trouve au Pénitencier national.

7 – Arrestation de Arshibale Fils, ami proche de Guy Philippe

L’entrepreneur Arshibale Fils est devenu une énième victime de la répression du gouvernement d’Ariel Henry. L’homme arrêté est un ami proche de Guy Philippe et chef de l’opposition dans le département du Sud. Accusé de complot contre la sureté de l’État et trouble à l’ordre public, monsieur Fils a trouvé son arrestation ce mardi 20 février 2024 dans la ville des Cayes. Il est surtout l’un des responsables de mobilisation contre le gouvernement.

Ariel Henry et son équipe sont prêts à tout pour garder le pouvoir. Entouré, entre autres, du fameux Paul Gérot Jean-Baptiste et André Michel, l’initiateur du mouvement « Peyi lòk » en 2018, le Premier ministre pose définitivement la base d’une nouvelle période dictatoriale en Haïti. Les soldats des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) assurent sa sécurité, la Police Nationale d’Haïti (PNH) brutalise le peuple en sa faveur, les gangs armés ne sont guère paniqués. L’avenir s’annonce donc très sombre.

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