Plus d’une quarantaine de membres de la Banque mondiale évacués en Haïti à cause de l’insécurité
Suite à l’annonce de la démission de l’ex-Premier ministre haïtien Ariel Henry depuis Porto Rico le 11 mars 2024, et la détérioration de la situation sécuritaire d’Haïti, plus d’une quarantaine de membres de la Banque mondiale ont été évacués du pays.
« C’est dans le malheur qu’on connaît les vrais amis », comme dit l’adage. Alors qu’Haïti fait face à une crise sans précédent où les gangs armés font régner la terreur, les pays dits amis d’Haïti continuent de vider les lieux. Se trouvant en Haïti, plus de 40 membres de la Banque mondiale se sont rendus en République dominicaine avant d’être envoyés dans leurs pays respectifs.
Plusieurs pays, dont les États-Unis, ont déjà procédé à l’évacuation d’une partie du personnel de leur ambassade en Haïti après que les bandes armées ont décidé de lancer des attaques meurtrières coordonnées, ciblant ainsi des sites stratégiques telles que le Palais national, les prisons, les Commissariats, ainsi que l’Aéroport International Toussaint Louverture.
L’Union européenne a également annoncé lundi avoir procédé à l’évacuation de son personnel d’Haïti où la capitale est devenue le théâtre d’attaques répétitives des bandits armés.
Le personnel diplomatique de la République dominicaine n’a pas encore quitté le territoire haïtien. Les autorités américaines sont entre-temps en contact permanent avec les ressortissants dominicains vivant en Haïti et qui souhaitent la quitter en raison de l’escalade de la violence des gangs armés qui a provoqué l’annonce de la démission du docteur Ariel Henry.