La Caricom informe le PM Ariel Henry de la composition du Conseil présidentiel
La Communauté Caribéenne (Caricom) a informé le Premier ministre Ariel Henry que le Conseil présidentiel de transition a finalement été formé après avoir pris acte de sa démission. Dans une correspondance adressée au neurochirurgien en date du jeudi 28 mars 2024, la Caricom lui demande d’enclencher les procédures légales visant à faciliter la prise de fonction officielle du Conseil.
Dans cette correspondance signée par le président du Guyana, Mohamed Irfan Ali, la Caricom informe le PM Henry qu’à la suite de consultations approfondies auprès des acteurs haïtiens à Kingston le 11 mars, un Conseil présidentiel a été formé après un arrangement trouvé entre les différentes parties prenantes et secteurs nommés dans la déclaration finale de cette rencontre.
Selon cette correspondance, ce Conseil est composé de : Edgar Leblanc Fils qui représente le collectif du 30 janvier; Louis Gérald Gilles, représentant de l’accord du 21 décembre ; Emmanuel Vertilaire, représentant de Pitit Dessalines ; Smith Augustin, représentant de EDE/RED/Compromis historique ; Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas ; Fritz Alphonse Jean, représentant de l’accord de Montana ; Laurent Saint-Cyr, représentant du secteur privé des Affaires.
En plus de ces sept personnalités, deux observateurs prendront également part à cette entité, selon la correspondance. Il s’agit du Dr. Frinel Joseph et de Régine Abraham qui vont représenter des secteurs de la société civile.
Selon la Caricom, il y va de la responsabilité du Premier ministre démissionnaire, Ariel Henry, d’enclencher les formalités procédurales visant à mettre en place le Conseil présidentiel de transition. Lequel Conseil aura à choisir un Premier ministre par intérim et va également ouvrir la voie à des élections libres et équitables en Haïti dans les plus brefs délais.
Sans cette formalité, la Caricom croit que le Conseil ne pourra pas prendre fonction afin de lancer le déploiement accéléré de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti pour ramener la stabilité dans le pays, conditions favorables à la tenue de bonnes élections. Ce qui favorisera également la croissance économique et le développement à long terme d’Haïti, toujours selon la communauté Caribéenne.