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La santé, l’éducation et les « révolutionnaires » ne font pas du tout bon ménage

À Port-au-Prince, même le plus grand centre hospitalier du pays, l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), n’a pas été épargné par les terroristes qui y sèment la mort. Ce lundi 1er avril 2024, les terroristes ont envahi, sans peur, les locaux de l’Hôpital général.

Langaj

Selon Radio Télé Métronome, les assaillants ont transformé l’HUEH en abri pour contrecarrer les forces de l’ordre, et continuent de jouer pieds et mains pour un éventuel envahissement du Palais national. Le journal continue pour dire que même les médecins n’ont pas accès à l’enceinte de cet établissement de santé. Une situation qui plonge le pays de plus en plus dans un chaos sans précédent.

Pendant cette même attaque, les délinquants ont tenté de mettre le feu à la Bibliothèque nationale. Ils ont aussi attaqué les locaux de Petit Séminaire Collège St-Martial, qui s’est soldé par l’incendie d’une salle d’informatique et de plusieurs véhicules se trouvant sur la cour du collège.

À ne pas oublier que dans les parages du Palais national, plusieurs facultés et centres hospitaliers ont déjà été pillés, tèks que : la Faculté des Sciences (FDS), l’École Nationale des Arts (ENARTS), École Normale Supérieure (ENS), l’Hôpital Saint François de Sales ainsi que des pharmacies et laboratoires médicaux. Le Campus de la Faculté de Médecine, là ou se loge même la Faculté des Sciences Infirmières de Port-au-Prince, et la Faculté des Sciences Économiques (FDSE) qui se trouvent à la rue Oswald Durand, ont tous dû fermer leurs portes. Sans compter les lycées et collèges qui ont déjà été pillés et incendiés.

Après ces attaques de plus sur les établissements de santé, scolaires et universitaires, les plans des terroristes sont clairs, la santé, l’éducation et les « révolutionnaires » ne font pas bon ménage. Ainsi va la révolution…

Langaj

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