Au moins cinq postes de péage à traverser par les autobus pour se rendre dans le Sud du pays
Pour se rendre dans la péninsule sud du pays, les autobus doivent traverser au moins cinq postes de péage. Dans un rapport en date du mercredi 10 avril 2024, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a pu dénombrer environ huit autres postes similaires un peu partout dans la région métropolitaine et sur les différentes routes nationales.
En se rendant dans le sud d’Haïti, les autobus doivent traverser un premier poste de péage à la Ruelle alerte, non loin du cimetière de Port-au-Prince. Ils doivent traverser un second à Martissant et un troisième au niveau de Fontamara.
Arrivée à Paloma, à proximité du cimetière de Carrefour, on trouve un quatrième poste. Et au niveau de Mariani, on rencontre un cinquième. Soulignons qu’au niveau de chaque arrêt de ce genre, illégalement installé, de fortes sommes d’argent sont réclamées de chaque chauffeur.
Le rapport du RNDDH indique que des postes similaires sont illégalement installés à la sortie du terminal Varreux, à La Saline et au niveau de Carrefour Drouillard.
Sur la route nationale #1, on trouve un poste au niveau de Titanyen et un autre qui se situe entre Saint-Marc et Gonaïves, poursuit le RNDDH.
Sur la nationale #3 également, un poste est installé à Onaville 12. En ce qui à trait à la nationale #8, on trouve un poste à hauteur de Calvaire, à Croix-des-bouquets. Et sur la nationale #5, on trouve un autre poste entre Gros-Morne et Port-de-Paix.
Globalement, l’organisme de défense des droits humains a pu dénombrer au moins treize postes installés sur les routes par les associations criminelles dans le but de rançonner les membres de la population.
Dans un tel contexte, pour que leurs balances ne soient pas déficitaires, les compagnies d’autobus se retrouvent face à l’obligation d’augmenter leurs prix, afin répondre aux exigences des malfaiteurs. La population civile que ces criminels notoires prétendent défendre, demeure l’unique perdante.